Il avait ouvert le jeu par un tweet en décembre 2017 : "Je suis favorable aux 80 km/h sur les routes bidirectionnelles nationales et départementales : deux tiers des accidents se concentrent sur ces tronçons de route."
En mai 2019, il a semblé acter la fin de la partie d’une phrase : "Si les présidents des conseils départementaux souhaitent prendre leurs responsabilités, je n’y vois aucun inconvénient."
Moins d’un an après l’application du 80 km/h, le premier ministre dépose les armes. Se disant jusque-là prêt à assumer l’impopularité de la mesure, Édouard Philippe s’est renié, au plus mauvais moment, à la veille d’une élection. Ceux qui voyaient dans la mesure l’expression "du courage en politique" regardent avec sidération celle-ci se muer en déroute à visée électoraliste, quelques jours à peine avant la confirmation des résultats "historiques" de l’année 2018 . Comment en est-on arrivé là ?
Au sommaire de l'article
- Un choix politique initial adossé à des études scientifiques
- Une politisation de la politique de sécurité routière
- L’enjeu de la sécurité routière relégué au second plan
- Six mois de préparation, et de controverses
- L’irruption des "gilets jaunes
- Le poids de l’absence du chef de l’État
- Le retour du gouvernement à distance de la sécurité routière ?
The Conversation - Article complet - 2019-06-03
Extrait d'un article publié en Créative Commons
En mai 2019, il a semblé acter la fin de la partie d’une phrase : "Si les présidents des conseils départementaux souhaitent prendre leurs responsabilités, je n’y vois aucun inconvénient."
Moins d’un an après l’application du 80 km/h, le premier ministre dépose les armes. Se disant jusque-là prêt à assumer l’impopularité de la mesure, Édouard Philippe s’est renié, au plus mauvais moment, à la veille d’une élection. Ceux qui voyaient dans la mesure l’expression "du courage en politique" regardent avec sidération celle-ci se muer en déroute à visée électoraliste, quelques jours à peine avant la confirmation des résultats "historiques" de l’année 2018 . Comment en est-on arrivé là ?
Au sommaire de l'article
- Un choix politique initial adossé à des études scientifiques
- Une politisation de la politique de sécurité routière
- L’enjeu de la sécurité routière relégué au second plan
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- L’irruption des "gilets jaunes
- Le poids de l’absence du chef de l’État
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