Action sociale

Actu - A l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le CESE rappelle l’urgence d’agir contre ce fléau

Article ID.CiTé du 24/11/2016


Il est impératif en 2016 que les féminicides, les viols, les agressions sexuelles et physiques et les harcèlements soient stoppés et que les moyens soient au rendez-vous.


Or, le rapport "Où est l’argent pour les droits des femmes ? Une sonnette d’alarme" présenté au CESE le 15 septembre 2016 est sans appel : si des politiques en faveur des droits des femmes sont effectivement développées, le budget qui leur est consacré demeure très insuffisant. Celui dédié aux droits des femmes est le plus petit budget de l’État (0,0066 %). Au niveau international, le retard de la France est patent en termes de financement des agences onusiennes promouvant l’égalité : quand la Suède finance annuellement ONU-Femmes à hauteur de 33 M$, et le Royaume-Uni à hauteur de 22 M$, la contribution de la France s’élève à 1 M$.  

La Délégation aux droits des femmes et à l’égalité du CESE souhaite que de plus grands moyens soient accordés à la lutte contre les violences faites aux femmes afin d’en identifier les agresseurs, de protéger les enfants, de rendre justice aux victimes, d’empêcher la récidive et de faire que les prochaines générations soient porteuses de respect plutôt que de violence. 

Etude sur les violences faites aux femmes 
DDFE - 2014

Ernestine Ronai, rapporteure avec Dominique Rivière de la saisine sur les violences faites aux femmes dans les territoires d’Outre-mer
DDFE - Vidéo

Où est l’argent pour les droits des femmes ? Une sonnette d’alarme
HCE  - Rapport