En 2001, l’explosion de l’usine toulousaine causait 31 morts et 2 500 blessés. Depuis, on a décompté six accidents majeurs et de nombreux incidents sur des sites Seveso.
La prévention du risque a été renforcée, sans toutefois éviter d’autres accidents majeurs, comme l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen en 2019 .
Près de 500 000 installations classées
Les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) regroupent toutes les exploitations industrielles ou agricoles pouvant présenter des risques pour l’environnement (pollutions, nuisances), la sécurité ou la santé. La législation prévoit un classement des sites selon l’importance des risques.
La répartition géographique de ces installations résulte de deux siècles de développement industriel lié aux grandes zones de peuplement ; le bassin parisien et le cours de la Seine jusqu’à Rouen, l’agglomération lilloise, Lyon et la vallée du Rhône, ainsi que la région de Marseille et de l’étang de Berre. Aujourd’hui, 2,5 millions de personnes vivent à moins d’un kilomètre d’une installation classée Seveso (dont 1,1 million pour les sites «seuil haut»), et 663 500 à moins de 500 mètres (277 000 pour les sites «seuil haut»).
Une législation durcie après AZF
La catastrophe du site d’AZF a conduit à l’élaboration de la loi risques, dite «loi Bachelot», du 30 juillet 2003 , qui renforce les moyens de contrôle des installations et instaure la mise en place de plans de prévention des risques technologiques (PPRT). Toutefois, ces plans sont fondés sur des calculs de probabilité des risques à partir des accidents ou événements déjà survenus.
Déchets, chimie et agroalimentaire
Cinq secteurs d’activité ont concentré plus de deux tiers des accidents en 2020. En tête, le secteur des déchets et des eaux usées recense 22 % des accidents, suivi par l’industrie chimique et pharmaceutique (16 %), l’agroalimentaire (12 %), l’agriculture et l’élevage (11 %) et la métallurgie (8 %).
Des accidents graves rares, mais pas inexistants
Les accidents industriels sont enregistrés dans la base de données Aria et sont classés pour chacun de leurs impacts sur une échelle européenne de 0 à 6. Le niveau 0 correspondant à aucune conséquence, le niveau 6 aux conséquences maximales.
Sept accidents très graves en vingt ans
Si aucun accident n’a provoqué autant de morts que celui d’AZF dans les vingt dernières années, on a décompté six autres accidents atteignant les niveaux les plus élevés de gravité dans des installations Seveso en France, dont l’explosion de l’usine Lubrizol.
LE MONDE >> Article complet
La prévention du risque a été renforcée, sans toutefois éviter d’autres accidents majeurs, comme l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen en 2019 .
Près de 500 000 installations classées
Les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) regroupent toutes les exploitations industrielles ou agricoles pouvant présenter des risques pour l’environnement (pollutions, nuisances), la sécurité ou la santé. La législation prévoit un classement des sites selon l’importance des risques.
La répartition géographique de ces installations résulte de deux siècles de développement industriel lié aux grandes zones de peuplement ; le bassin parisien et le cours de la Seine jusqu’à Rouen, l’agglomération lilloise, Lyon et la vallée du Rhône, ainsi que la région de Marseille et de l’étang de Berre. Aujourd’hui, 2,5 millions de personnes vivent à moins d’un kilomètre d’une installation classée Seveso (dont 1,1 million pour les sites «seuil haut»), et 663 500 à moins de 500 mètres (277 000 pour les sites «seuil haut»).
Une législation durcie après AZF
La catastrophe du site d’AZF a conduit à l’élaboration de la loi risques, dite «loi Bachelot», du 30 juillet 2003 , qui renforce les moyens de contrôle des installations et instaure la mise en place de plans de prévention des risques technologiques (PPRT). Toutefois, ces plans sont fondés sur des calculs de probabilité des risques à partir des accidents ou événements déjà survenus.
Déchets, chimie et agroalimentaire
Cinq secteurs d’activité ont concentré plus de deux tiers des accidents en 2020. En tête, le secteur des déchets et des eaux usées recense 22 % des accidents, suivi par l’industrie chimique et pharmaceutique (16 %), l’agroalimentaire (12 %), l’agriculture et l’élevage (11 %) et la métallurgie (8 %).
Des accidents graves rares, mais pas inexistants
Les accidents industriels sont enregistrés dans la base de données Aria et sont classés pour chacun de leurs impacts sur une échelle européenne de 0 à 6. Le niveau 0 correspondant à aucune conséquence, le niveau 6 aux conséquences maximales.
Sept accidents très graves en vingt ans
Si aucun accident n’a provoqué autant de morts que celui d’AZF dans les vingt dernières années, on a décompté six autres accidents atteignant les niveaux les plus élevés de gravité dans des installations Seveso en France, dont l’explosion de l’usine Lubrizol.
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