L’artificialisation du territoire français continue de progresser selon la dernière livraison de l’enquête du ministère de l’Agriculture sur l’utilisation des sols. Caractéristique du phénomène d’étalement urbain, les surfaces artificialisées augmentent plus vite que la population. Ainsi, alors qu’en 2006 la France métropolitaine comptait 4'568’500 hectares artificialisés, cette surface atteint en 2015 5'160’300 hectares - soit, rapporté à la population, respectivement 744 et 800 mètres carré de surface artificialisée par habitant.
Depuis 2006, la France métropolitaine a donc perdu 590’000 hectares de terres agricoles et d’espaces naturels, principalement sous la forme de surfaces goudronnées (48 % des surfaces artificialisés entre 2014 et 2015), pelouses et bâtiments. L’équivalent d’un département comme la Seine-et-Marne perdu pour l’agriculture et les écosystèmes. Cette artificialisation s’accompagnant souvent d’une imperméabilisation des sols, ce sont également autant de surfaces propices au ruissellement plutôt qu’à la rétention des eaux en plus, ce qui peut accentuer les phénomènes de crues.
Seul point positif : depuis 2009 la progression de l’artificialisation a légèrement ralenti, elle est ainsi passée de + 1,9 % entre 2006 et 2009 à + 1,1 % entre 2009 et 2015.
ONB - 2018-03-16
Depuis 2006, la France métropolitaine a donc perdu 590’000 hectares de terres agricoles et d’espaces naturels, principalement sous la forme de surfaces goudronnées (48 % des surfaces artificialisés entre 2014 et 2015), pelouses et bâtiments. L’équivalent d’un département comme la Seine-et-Marne perdu pour l’agriculture et les écosystèmes. Cette artificialisation s’accompagnant souvent d’une imperméabilisation des sols, ce sont également autant de surfaces propices au ruissellement plutôt qu’à la rétention des eaux en plus, ce qui peut accentuer les phénomènes de crues.
Seul point positif : depuis 2009 la progression de l’artificialisation a légèrement ralenti, elle est ainsi passée de + 1,9 % entre 2006 et 2009 à + 1,1 % entre 2009 et 2015.
ONB - 2018-03-16