Aménagement du territoire

Actu - Avenir Montagnes : un nouvel élan pour la montagne

Article ID.CiTé du 27/05/2021



Le Secrétaire d’État à la ruralité, Joël GIRAUD, et le Secrétaire d’État au tourisme, Jean-Baptiste LEMOYNE, présenteront le plan d’investissement «Avenir Montagnes» ce vendredi 28 mai à la Maison du Parc National des Écrins à Vallouise (Hautes-Alpes).

La réunion sera l’occasion de présenter le Plan d’investissement dédié à la montagne, le Programme montagne et donc de présenter le programme qui aura vocation à chapeauter ces différentes actions : Avenir Montagnes.

1. Le Plan d’investissement montagne
Le Plan d’investissement montagne a été conçu avec l’ensemble des professionnels de la montagne et des élus. Ce plan a vocation à accompagner les territoires vers un tourisme plus durable et résilient, le développement d’une offre touristique diversifiée pour un tourisme «deux ou quatre saisons», le soutien aux projets en faveur de la transition écologique des activités touristiques ou encore la rénovation et la transformation de l’habitat touristique.
Il vise à relancer le tourisme après l’année blanche subit par la montagne depuis mars 2020.

2. Le programme Montagne
Le programme Montagne, piloté par l’Agence nationale de la cohésion des territoires, accompagnera les acteurs de la montagne (collectivités, acteurs socio-économiques) dans le développement économique, la préservation de leur patrimoine naturel et l’adaptation nécessaire au changement climatique.
La définition des contours du programme reste complexe, car liée à de nombreuses thématiques structurantes, qui amènent à une conception du territoire comme un espace à vivre et à rendre attractif. Le programme Montagne est d’autant plus significatif qu’il est le premier depuis le plan neige des années 1960. À ce jour, 26 contributions ont permis d’identifier des expériences innovantes qui révèlent les fortes attentes d’un soutien multisectoriel et multidimensionnel.
Jeanine Dubié, Présidente de l’Association, a notamment rappelé l’importance d’appréhender la montagne comme un tout pour accompagner cette évolution souhaitée vers un tourisme plus durable.

Il ressort des contributions :
- que la dimension environnementale de la transition touristique doit être soutenue,
- l’importance du poids économique et du maintien des activités dans leur ensemble pour la montagne,
- le caractère essentiel des services communs pour les entreprises et les résidents, ainsi que le poids de l’agriculture qui constitue une activité socle pour ces territoires,
- la nécessité d’un investissement sur tous les réseaux (numérique et physique pour une accessibilité totale),
- la nécessité de maintenir une vie locale pour éviter la sanctuarisation des territoires,
- la défense de l’accessibilité et la mobilité pour garder la montagne habitée,
- l’intégration de l’artisanat, ainsi que les autres secteurs touchés par la crise sanitaire (métiers de service et de restauration),
- la défense du tourisme social qui représente également un secteur d’activité qu’il convient d’intégrer au programme montagne au travers de classes de neige et montagne,
- une attention accordée aux services publics, aujourd’hui absents ou trop en retrait,
- la défense du statut de salarié afin d’accompagner la formation et les parcours des salariés souvent en pluriactivité.


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