En valorisant le biogaz issu des déchets de stations d’épuration des eaux usées, ce projet permet d’augmenter la production locale d’énergie renouvelable et de réduire la consommation de gaz d’origine fossile. Cette production garantie de "gaz vert" permettra d’alimenter l’équivalent de 5000 logements aux normes BBC (bâtiment basse consommation) ou 1 500 véhicules motorisés au gaz.
Extraits du discours de Ségolène Royal:" … Les réseaux de transport et de distribution de gaz doivent évoluer car aujourd’hui, ils transportent essentiellement du gaz naturel. Le gaz naturel est une énergie utile à court terme pour la transition énergétique car il émet moins de gaz à effet de serre que les hydrocarbures et que le charbon. A moyen terme cependant, pour respecter ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre (baisse de 40 % en 2030 et de 75 % en 2050), la France doit progressivement substituer au gaz naturel du biogaz.
Le biogaz n’est pas nécessairement moins cher que le gaz naturel, mais comme il est produit en France, son développement permet de remplacer de coûteuses importations depuis les pays producteurs de gaz par de l’investissement local.
La loi de transition énergétique traite la question du gaz, et en particulier du biogaz :l’article 1 de la loi fixe l’objectif de porter la part des énergies renouvelables à 10% de la consommation de gaz. La trajectoire pour y arriver sera précisée dans la programmation pluriannuelle de l’énergie.
Il apparaît d’ores et déjà possible d’atteindre de 6 à 8 TWh (terawattheures) de biométhane injecté par an dans les réseaux en 2023 (c’est-à-dire 400 à 500 fois le projet que nous inaugurons aujourd’hui). Pour tenir ce cap, mes actions portent à la fois sur le développement de la production de biogaz et sur le développement de la consommation de biogaz dans les différents usages.
S’agissant du développement de la consommation de biogaz : Je suis attentive au développement du gaz et du biogaz dans la mobilité, en particulier pour les poids lourds, les véhicules utilitaires légers, mais aussi pour les navires. (…) La loi de transition énergétique fixe une obligation de véhicules propres dans le renouvellement des flottes publiques. Les véhicules roulant au "bio GNV" contribueront à l’atteinte de ces obligations, aux côtés des véhicules électriques et hybrides rechargeables.
S’agissant du développement de la production de biogaz : En juin 2014, j’ai mis en place le cadre réglementaire nécessaire pour autoriser et soutenir la production de biogaz à partir de boues de station d’épuration. C’est ce travail qui a permis d’aboutir au projet que nous inaugurons aujourd’hui…
Par la suite, j’ai installé en mars 2015 un comité national biogaz, qui met les acteurs en réseaux, permet de pointer les difficultés rencontrées, de trouver les solutions, et de mutualiser les expériences pour construire une filière française de la méthanisation…
Si le dispositif actuel et les tarifs d’achat ne suffisent pas à développer la production de biogaz, nous lancerons des appels d’offres spécifiques…
MEDDE - 2015-09-08
Extraits du discours de Ségolène Royal:" … Les réseaux de transport et de distribution de gaz doivent évoluer car aujourd’hui, ils transportent essentiellement du gaz naturel. Le gaz naturel est une énergie utile à court terme pour la transition énergétique car il émet moins de gaz à effet de serre que les hydrocarbures et que le charbon. A moyen terme cependant, pour respecter ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre (baisse de 40 % en 2030 et de 75 % en 2050), la France doit progressivement substituer au gaz naturel du biogaz.
Le biogaz n’est pas nécessairement moins cher que le gaz naturel, mais comme il est produit en France, son développement permet de remplacer de coûteuses importations depuis les pays producteurs de gaz par de l’investissement local.
La loi de transition énergétique traite la question du gaz, et en particulier du biogaz :l’article 1 de la loi fixe l’objectif de porter la part des énergies renouvelables à 10% de la consommation de gaz. La trajectoire pour y arriver sera précisée dans la programmation pluriannuelle de l’énergie.
Il apparaît d’ores et déjà possible d’atteindre de 6 à 8 TWh (terawattheures) de biométhane injecté par an dans les réseaux en 2023 (c’est-à-dire 400 à 500 fois le projet que nous inaugurons aujourd’hui). Pour tenir ce cap, mes actions portent à la fois sur le développement de la production de biogaz et sur le développement de la consommation de biogaz dans les différents usages.
S’agissant du développement de la consommation de biogaz : Je suis attentive au développement du gaz et du biogaz dans la mobilité, en particulier pour les poids lourds, les véhicules utilitaires légers, mais aussi pour les navires. (…) La loi de transition énergétique fixe une obligation de véhicules propres dans le renouvellement des flottes publiques. Les véhicules roulant au "bio GNV" contribueront à l’atteinte de ces obligations, aux côtés des véhicules électriques et hybrides rechargeables.
S’agissant du développement de la production de biogaz : En juin 2014, j’ai mis en place le cadre réglementaire nécessaire pour autoriser et soutenir la production de biogaz à partir de boues de station d’épuration. C’est ce travail qui a permis d’aboutir au projet que nous inaugurons aujourd’hui…
Par la suite, j’ai installé en mars 2015 un comité national biogaz, qui met les acteurs en réseaux, permet de pointer les difficultés rencontrées, de trouver les solutions, et de mutualiser les expériences pour construire une filière française de la méthanisation…
Si le dispositif actuel et les tarifs d’achat ne suffisent pas à développer la production de biogaz, nous lancerons des appels d’offres spécifiques…
MEDDE - 2015-09-08