
Ce constat est habituel à cette période de l’année. En effet, les pluies arrivant à s’infiltrer dans les sols sont absorbées par la végétation et n’atteignent que rarement les nappes. Les pluies de mai ont eu un impact significatif uniquement sur les nappes de l’est du territoire, de l’Alsace au littoral méditerranéen.
La situation au mois de mai est globalement satisfaisante, avec des niveaux proches des moyennes mensuelles à modérément bas. La situation est moins favorable, avec des niveaux modérément bas, sur le sud de la Vendée et le sud de la Nouvelle-Aquitaine. Les épisodes de recharge récents ont permis d’améliorer l’état des nappes réactives en Alsace, Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes et sur le pourtour méditerranéen.
Tendances d’évolution
L’automne et l’hiver 2020-2021 ont été caractérisés par une forte recharge des nappes sur une grande partie du territoire. Cette recharge a été particulièrement exceptionnelle notamment en Adour-Garonne mais est restée faible sur le littoral méditerranéen et même inexistante en Provence et Côte d’Azur. La période de vidange s’est terminée un peu précocement, entre février et avril, et a été suivi par un début de printemps sec.
En mai 2021, les précipitations ont eu un faible impact sur les niveaux des nappes : les pluies qui se sont infiltrées ont surtout permis d’humidifier les sols et ont profité à la végétation. Elles ne se sont que peu infiltrées en profondeur. Sur une grande partie ouest du territoire, les nappes poursuivent leur vidange et les niveaux restent majoritairement en baisse. L’intensité de la vidange des nappes s’est ralentie sur certains secteurs les plus arrosés et abritant des nappes réactives aux précipitations (alluvions, calcaires jurassiques et crétacés et socle du Massif armoricain et du Massif Central).
Seules les nappes du tiers est de la France observent des hausses de niveaux, du fait d’une pluviométrie très excédentaire. Cependant, ces hausses sont soudaines et ponctuelles et les niveaux sont repartis à la baisse dès fin mai. En détail, ces secteurs concernent l’Alsace, le sud de la Lorraine, Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte-D’azur, les régions montpelliéraines et nîmoises et la Corse.
A noter que les tendances restent contrastées sur les nappes du Sundgau et du couloir Rhône-Saône. Les précipitations ont eu un impact significatif sur les nappes superficielles mais plus modéré voire inexistant sur les nappes profondes et inertielles. Sur le pourtour méditerranéen, les tendances sont variables, selon les pluviométries locales : certains secteurs ont profité de plusieurs épisodes de recharges durant la première quinzaine du mois, tandis que d’autres secteurs n’ont pas observé de hausses de niveaux.
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La situation au mois de mai est globalement satisfaisante, avec des niveaux proches des moyennes mensuelles à modérément bas. La situation est moins favorable, avec des niveaux modérément bas, sur le sud de la Vendée et le sud de la Nouvelle-Aquitaine. Les épisodes de recharge récents ont permis d’améliorer l’état des nappes réactives en Alsace, Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes et sur le pourtour méditerranéen.
Tendances d’évolution
L’automne et l’hiver 2020-2021 ont été caractérisés par une forte recharge des nappes sur une grande partie du territoire. Cette recharge a été particulièrement exceptionnelle notamment en Adour-Garonne mais est restée faible sur le littoral méditerranéen et même inexistante en Provence et Côte d’Azur. La période de vidange s’est terminée un peu précocement, entre février et avril, et a été suivi par un début de printemps sec.
En mai 2021, les précipitations ont eu un faible impact sur les niveaux des nappes : les pluies qui se sont infiltrées ont surtout permis d’humidifier les sols et ont profité à la végétation. Elles ne se sont que peu infiltrées en profondeur. Sur une grande partie ouest du territoire, les nappes poursuivent leur vidange et les niveaux restent majoritairement en baisse. L’intensité de la vidange des nappes s’est ralentie sur certains secteurs les plus arrosés et abritant des nappes réactives aux précipitations (alluvions, calcaires jurassiques et crétacés et socle du Massif armoricain et du Massif Central).
Seules les nappes du tiers est de la France observent des hausses de niveaux, du fait d’une pluviométrie très excédentaire. Cependant, ces hausses sont soudaines et ponctuelles et les niveaux sont repartis à la baisse dès fin mai. En détail, ces secteurs concernent l’Alsace, le sud de la Lorraine, Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte-D’azur, les régions montpelliéraines et nîmoises et la Corse.
A noter que les tendances restent contrastées sur les nappes du Sundgau et du couloir Rhône-Saône. Les précipitations ont eu un impact significatif sur les nappes superficielles mais plus modéré voire inexistant sur les nappes profondes et inertielles. Sur le pourtour méditerranéen, les tendances sont variables, selon les pluviométries locales : certains secteurs ont profité de plusieurs épisodes de recharges durant la première quinzaine du mois, tandis que d’autres secteurs n’ont pas observé de hausses de niveaux.
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