Depuis deux ans, l’économie française va mieux et le chômage tend à diminuer. Quels sont les territoires qui en profitent le plus ? Les réussites sont très éparpillées et en tous cas les métropoles ne s’en sortent pas spécialement mieux que les autres parties du territoire.
Autant l’avouer tout de suite : les données de l’Insee ne donnent qu’une approche grossière de la situation. Le niveau le plus détaillé disponible s’appelle une "zone d’emploi", découpage qui met par exemple sur le même plan Paris (3,7 millions d’emplois) et Marie-Galante (Guadeloupe) qui en rassemble 2 500… Attention donc(…)
Au bout du compte, on gagne à se méfier de tous les simplismes en matière d’analyse des évolutions de l’emploi. La France qui va mieux n’est pas la France des métropoles : en partie parce qu’elle connaît aussi des difficultés, et parce qu’elle "aspire" les demandeurs d’emploi des régions moins dynamiques. Territoires qui, du même coup, peuvent se retrouver faiblement marquées par le chômage.
Les différences de taille des zones d’emploi rend difficile les comparaisons. Une partie du territoire loin de ses grandes villes se porte bien, porté par un dynamisme économique spécifique, comme c’est le cas en Vendée par exemple. Pour y voir plus clair, il faudrait pouvoir disposer de données beaucoup plus précises. L’exemple de la situation des quartiers prioritaires montre l’importance d’une lecture plus fine. L’ampleur de leurs difficultés, alors qu’ils sont parfois imbriqués dans des métropoles très dynamiques, montre qu’au fond c’est moins la variable territoriale proprement dite qui compte que le niveau de qualification des actifs qui y vivent.
Observatoire de la société - 2017-12-14
Autant l’avouer tout de suite : les données de l’Insee ne donnent qu’une approche grossière de la situation. Le niveau le plus détaillé disponible s’appelle une "zone d’emploi", découpage qui met par exemple sur le même plan Paris (3,7 millions d’emplois) et Marie-Galante (Guadeloupe) qui en rassemble 2 500… Attention donc(…)
Au bout du compte, on gagne à se méfier de tous les simplismes en matière d’analyse des évolutions de l’emploi. La France qui va mieux n’est pas la France des métropoles : en partie parce qu’elle connaît aussi des difficultés, et parce qu’elle "aspire" les demandeurs d’emploi des régions moins dynamiques. Territoires qui, du même coup, peuvent se retrouver faiblement marquées par le chômage.
Les différences de taille des zones d’emploi rend difficile les comparaisons. Une partie du territoire loin de ses grandes villes se porte bien, porté par un dynamisme économique spécifique, comme c’est le cas en Vendée par exemple. Pour y voir plus clair, il faudrait pouvoir disposer de données beaucoup plus précises. L’exemple de la situation des quartiers prioritaires montre l’importance d’une lecture plus fine. L’ampleur de leurs difficultés, alors qu’ils sont parfois imbriqués dans des métropoles très dynamiques, montre qu’au fond c’est moins la variable territoriale proprement dite qui compte que le niveau de qualification des actifs qui y vivent.
Observatoire de la société - 2017-12-14