Les Journées européennes du patrimoine, organisées cette année les 18 et 19 septembre, seront l’occasion d’offrir au grand public, à travers des balades dans les ruelles verdoyantes de cités-jardins, un autre regard sur l’habitat social et son histoire.
Fondées sur une utopie datant du XIXe siècle, les cités-jardins ont, dans leurs principes, tout pour plaire à un public contemporain sensible aux promesses des écoquartiers et plus récemment à celles de la ville du quart d’heure : une architecture soignée, une urbanité remarquable, avec des plantations d’arbres qui structurent et qualifient l’espace public, des commerces de proximité à foison, des équipements publics nombreux, “hygiénistes” (on parlerait aujourd’hui de structures de soin, de prévention ou encore d’accompagnement à la parentalité), porteurs de valeurs sociales et pédagogiques… ainsi qu’un aménagement favorisant la vie en société et - il faut bien le dire aussi - un entre-soi qui ne choquait encore personne.
La mixité sociale est une notion qui aurait paru bien incongrue aux promoteurs des cités-jardins et à leurs premiers habitants, exclusivement des ouvriers et leurs familles. Les nostalgiques oublieront également que, si l’habitat était ouvert sur l’extérieur, les logements eux-mêmes étaient bien petits, et bien mal fichus, avec des “commodités” appartenant à un âge révolu.
Ce n’est finalement qu’à l’aube des années 2000 que les cités-jardins ont connu un regain d’intérêt aux yeux de bailleurs et élus locaux, confrontés dès lors à de lourdes réhabilitations qui doivent relever les défis d’améliorer le confort des logements et se conformer aux normes environnementales, tout en préservant le cachet et les aménités de ce patrimoine toujours vivant.
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Fondées sur une utopie datant du XIXe siècle, les cités-jardins ont, dans leurs principes, tout pour plaire à un public contemporain sensible aux promesses des écoquartiers et plus récemment à celles de la ville du quart d’heure : une architecture soignée, une urbanité remarquable, avec des plantations d’arbres qui structurent et qualifient l’espace public, des commerces de proximité à foison, des équipements publics nombreux, “hygiénistes” (on parlerait aujourd’hui de structures de soin, de prévention ou encore d’accompagnement à la parentalité), porteurs de valeurs sociales et pédagogiques… ainsi qu’un aménagement favorisant la vie en société et - il faut bien le dire aussi - un entre-soi qui ne choquait encore personne.
La mixité sociale est une notion qui aurait paru bien incongrue aux promoteurs des cités-jardins et à leurs premiers habitants, exclusivement des ouvriers et leurs familles. Les nostalgiques oublieront également que, si l’habitat était ouvert sur l’extérieur, les logements eux-mêmes étaient bien petits, et bien mal fichus, avec des “commodités” appartenant à un âge révolu.
Ce n’est finalement qu’à l’aube des années 2000 que les cités-jardins ont connu un regain d’intérêt aux yeux de bailleurs et élus locaux, confrontés dès lors à de lourdes réhabilitations qui doivent relever les défis d’améliorer le confort des logements et se conformer aux normes environnementales, tout en préservant le cachet et les aménités de ce patrimoine toujours vivant.
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