Instrument d’action publique rassembleur et consensuel, l’éducation artistique et culturelle est peu requestionnée. Pourtant, une lecture distanciée de son histoire, à laquelle nous invitent Marie-Pierre Chopin et Jérémy Sinigaglia, montre que des glissements de sens et d’objectifs ont eu lieu, faisant passer celle-ci d’un projet de société à un projet centré sur l’individu.
En s’institutionnalisant et en devenant une compétence scolaire, l’EAC aurait-elle perdu sa visée politique émancipatrice (de résistance et d’attitude critique) ? Plus encore, faut-il y voir, à petite échelle, une tendance de fond de transformation de l’action publique ?
Au sommaire
- La pacification : l’art pour « faire société »
- L’individualisation : l’art pour accompagner le développement des élèves
- La généralisation de l’éducation artistique - c’est là le premier paradoxe - passe par un traitement de plus en plus individualisé des problématiques sociales.
- La responsabilisation : l’art garant de l’ordre social et politique
Source - observatoire-culture
En s’institutionnalisant et en devenant une compétence scolaire, l’EAC aurait-elle perdu sa visée politique émancipatrice (de résistance et d’attitude critique) ? Plus encore, faut-il y voir, à petite échelle, une tendance de fond de transformation de l’action publique ?
Au sommaire
- La pacification : l’art pour « faire société »
- L’individualisation : l’art pour accompagner le développement des élèves
- La généralisation de l’éducation artistique - c’est là le premier paradoxe - passe par un traitement de plus en plus individualisé des problématiques sociales.
- La responsabilisation : l’art garant de l’ordre social et politique
Source - observatoire-culture