Par la littérature qu’ils produisent ou par leurs innombrables signatures dans les villes, les graffitis sont bien vivants. Pourtant, dans la plupart des centres-villes, c’est l’effacement qui prévaut.
L’ouvrage de Jean-Baptiste Barra et Timothée Engasser, tous deux acteurs du graffiti et spécialistes de l’effacement des inscriptions, se propose de mettre en perspective « l’antigraffitisme », terme qui désigne « un ensemble d’idéologies, d’acteur·rices et de techniques déployé contre les inscriptions urbaines ». Les auteurs critiquent et remettent en contexte les logiques et les dispositifs de répression à l’œuvre.
Le style, plutôt littéraire et pamphlétaire, ouvre des portes intéressantes tant pour les sciences sociales que pour les personnes sensibles à la diversité des signes qui existent dans l’espace public et résistent à l’urbanisme contemporain.
Au sommaire :
- Prendre au sérieux l’antigraffitisme
- Faire preuve
- Après l’antigraffitisme ?
MétropolitiquesPublication complète
L’ouvrage de Jean-Baptiste Barra et Timothée Engasser, tous deux acteurs du graffiti et spécialistes de l’effacement des inscriptions, se propose de mettre en perspective « l’antigraffitisme », terme qui désigne « un ensemble d’idéologies, d’acteur·rices et de techniques déployé contre les inscriptions urbaines ». Les auteurs critiquent et remettent en contexte les logiques et les dispositifs de répression à l’œuvre.
Le style, plutôt littéraire et pamphlétaire, ouvre des portes intéressantes tant pour les sciences sociales que pour les personnes sensibles à la diversité des signes qui existent dans l’espace public et résistent à l’urbanisme contemporain.
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- Prendre au sérieux l’antigraffitisme
- Faire preuve
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