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Actu - Conséquences de la rénovation urbaine sur les parcours résidentiels de long terme des habitants des QPV

Article ID.CiTé du 30/05/2017


Thomas Kirszbaum et ses émules adressent à la rénovation urbaine deux critiques majeures.
Selon eux, celle-ci aurait imposé une sorte de "double peine" aux habitants des quartiers ; d’une part, une "gentrification" chassant les plus pauvres d’entre eux vers d’autres sites encore moins prisés et plus éloignés des agglomérations ; d’autre part, une dispersion des communautés immigrées les entraînant dans une nouvelle forme de déstabilisation et de déstructuration sociale.


Si la gentrification des quartiers de la politique de la ville est loin d’être avérée -parce que les classes moyennes ne se sont pas précipitées dans les quartiers rénovés- qu’en est-il de la dispersion des populations issues de l’immigration ?
L’article de Christine Lelévrier conduit à relativiser assez largement cette affirmation. Selon l’auteur, les habitants des quartiers peuvent être classés en "3 grandes catégories" aux trajectoires géographiques et sociales distinctes. Leur seul point commun ? Avoir vécu leur arrivée "dans la cité" comme "une amélioration de leur situation résidentielle et une garantie sociale face aux risques de désaffiliation". Au-delà, démontre Christine Lelévrier, elles ont trouvé dans la rénovation urbaine de leur quartier des contraintes et des "opportunités" assez différentes…
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