Après le déclassement du loup dans la Convention de Berne en décembre 2024, une nouvelle étape a été franchie mercredi 16 avril au niveau de l’Union européenne. Les États membres ont donné mandat au Conseil de l’UE pour modifier la Directive Habitats et déclasser le loup d’« espèce strictement protégée » à « espèce protégée », alignant ainsi la législation européenne sur la Convention de Berne, entrée en vigueur le 7 mars dernier. Cette avancée va permettre aux éleveurs de mieux se défendre face aux attaques de loups, plus nombreux chaque année.
Maintenant, le Parlement européen doit encore se prononcer en mai 2025 sur ce déclassement. Si sa position est conforme au mandat du Conseil, ce dernier adoptera alors formellement la directive modificative.
L’Association nationale des élus de la montagne (ANEM) se félicite de cette nouvelle avancée européenne. L’ANEM a toujours soutenu les éleveurs de montagne et le pastoralisme, activité essentielle à l’aménagement du territoire et au maintien des paysages ouverts. Les éleveurs de montagne doivent pouvoir assurer la défense de leurs troupeaux et travailler dans des conditions plus sereines.
L’ANEM continue de soutenir par ailleurs les éleveurs face à la prédation en demandant, notamment, des indemnisations plus justes, la prise en compte de l’impact de la prédation sur la santé des éleveurs, un statut du chien de protection de troupeaux et l’organisation de la filière d’élevage de ces chiens.
ANEM - Communiqué complet
Maintenant, le Parlement européen doit encore se prononcer en mai 2025 sur ce déclassement. Si sa position est conforme au mandat du Conseil, ce dernier adoptera alors formellement la directive modificative.
L’Association nationale des élus de la montagne (ANEM) se félicite de cette nouvelle avancée européenne. L’ANEM a toujours soutenu les éleveurs de montagne et le pastoralisme, activité essentielle à l’aménagement du territoire et au maintien des paysages ouverts. Les éleveurs de montagne doivent pouvoir assurer la défense de leurs troupeaux et travailler dans des conditions plus sereines.
L’ANEM continue de soutenir par ailleurs les éleveurs face à la prédation en demandant, notamment, des indemnisations plus justes, la prise en compte de l’impact de la prédation sur la santé des éleveurs, un statut du chien de protection de troupeaux et l’organisation de la filière d’élevage de ces chiens.
ANEM - Communiqué complet