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Actu - Demain, de plus en plus de couples sans enfant ?

(Article ID.CiTé/ID.Veille du 07/09/2018 )




La part des couples qui restent sans enfants va-t-elle progresser ? La crainte de la "dépopulation" existe toujours dans notre pays qui n’a toujours pas digéré le fait d’avoir une croissance démographique plus lente que ses voisins au XIXe siècle ! Le courant nataliste reste influent en France et l’autonomie croissante des individus laisse planer l’ombre d’un individualisme débordant, d’un recentrage sur soi-même qui finirait par aboutir à la fin du monde, faute d’enfants.

On en est bien loin. La part des femmes qui demeurent sans enfant à la fin de leur vie féconde (autour de 45 ans) est de 13,5 % pour la dernière génération dont on dispose des données définitives, née entre 1961 et 1965. Un niveau quasi-identique à celui de la génération née dans les années 1930 (12,7 %). L’infécondité augmente en revanche chez les hommes. Jusqu’aux générations nées dans les années 1940, elle était de 14 %, on se situe désormais au-delà de 20 %

La part de la population qui ne souhaite pas avoir d’enfant demeure très faible, de l’ordre de 5 % : 4,4 % chez les femmes et 6,8 % chez les hommes, selon une enquête de l’Ined de 2010. Autour de 5 % pour les moins de 25 ans, le taux diminue à 2,5 % chez les 30-34 ans et remonte à 7 % pour les 40-49 ans.

Avec 95 % d’adultes qui souhaitent avoir au moins un enfant et entre 80 % et 90 % qui en ont, la France est loin de voir ses maternités se vider. Quelles sont les raisons qui poussent une partie de la population à ne pas avoir de descendance ? Comment faire la part de ce qui relève du choix et de la contrainte ? La question de fond étant celle de la conciliation entre le désir d’enfant et leur venue au monde…

COMPAS - 2018-09-06











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