Les classes moyennes sont composées des actifs situés entre ceux qui exécutent et ceux qui décident (lire notre définition). Elles comprennent l’intégralité des professions intermédiaires (anciens « cadres moyens ») et une partie des ouvriers, des employés, des cadres et des non-salariés.
Nous avons déterminé des coefficients : par exemple, nous avons estimé que 20 % des cadres supérieurs appartiennent aux classes moyennes. Cette construction est arbitraire et critiquable, mais elle a le mérite de donner des ordres de grandeur pour débattre.
La part des classes moyennes progresse modestement, au fil de l’élévation globale de la qualification des emplois. Cette expansion peut être marquée par des fragilités. Les classes moyennes ne sont pas « étranglées », mais voient leurs revenus stagner depuis 2008 (sauf entre 2018 et 2020). En matière d’emploi, la crainte du chômage reste vive pour les salariés du privé. Les classes moyennes sont aussi touchées par la hausse du prix des logements et profitent beaucoup moins du système scolaire que les cadres supérieurs.
L’évolution actuelle est-elle destinée à durer ? Pas forcément. La baisse de l’emploi qualifié des employés et des ouvriers, dont la partie supérieure appartient à l’univers des classes moyennes, joue en sens inverse. Beaucoup dépendra du type d’emplois créés dans les années qui viennent. Nous n’assistons pas à un phénomène de polarisation sociale, mais rien ne dit que nous pourrons l’éviter demain.
Source - COMPAS
Nous avons déterminé des coefficients : par exemple, nous avons estimé que 20 % des cadres supérieurs appartiennent aux classes moyennes. Cette construction est arbitraire et critiquable, mais elle a le mérite de donner des ordres de grandeur pour débattre.
La part des classes moyennes progresse modestement, au fil de l’élévation globale de la qualification des emplois. Cette expansion peut être marquée par des fragilités. Les classes moyennes ne sont pas « étranglées », mais voient leurs revenus stagner depuis 2008 (sauf entre 2018 et 2020). En matière d’emploi, la crainte du chômage reste vive pour les salariés du privé. Les classes moyennes sont aussi touchées par la hausse du prix des logements et profitent beaucoup moins du système scolaire que les cadres supérieurs.
L’évolution actuelle est-elle destinée à durer ? Pas forcément. La baisse de l’emploi qualifié des employés et des ouvriers, dont la partie supérieure appartient à l’univers des classes moyennes, joue en sens inverse. Beaucoup dépendra du type d’emplois créés dans les années qui viennent. Nous n’assistons pas à un phénomène de polarisation sociale, mais rien ne dit que nous pourrons l’éviter demain.
Source - COMPAS