Pas de Président, mais une première ministre. Elisabeth Borne a conclu le 105e congrès de l’Association des maires de France (AMF), ce jeudi, à Paris. Au lendemain de l’accueil, à l’Elysée, par Emmanuel Macron, de 1.000 maires , c’était au tour de la locataire de Matignon de brosser dans le sens du poil les maires de France. Pas toujours évident. L’AMF est souvent un terrain glissant pour les gouvernements successifs. Et les congrès se suivent et se ressemblent, tant l’association d’élus égraine, chaque année, la liste de ses doléances auprès de l’exécutif, au gré des variations saisonnières de l’actualité, ou le pedigree de son président.
Le maire LR de Cannes, David Lisnard, à la tête de l’AMF depuis 2 ans, lance cette année « un cri d’alarme ». « Osez la liberté », interpelle-t-il la première ministre, « nous vous proposons un acte fort de libération », « transférez le pouvoir réglementaire aux collectivités locales ». « Une voie des libertés locales », que David Lisnard défend.
Au sommaire
- « Chacune et chacun, vous incarnez une facette de notre pays »
- « rendre l’action publique plus simple, plus lisible, plus efficace ».
- « La hausse de la dotation globale de fonctionnement atteindra 320 millions d’euros l’an prochain »
- « Nous devons refondre la DGF, devenue au fil du temps de plus en plus complexe »
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Décentralisation, statut de l’élu : les maires séduits par les annonces d’Emmanuel Macron, mais ils attendent des actes
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