L’Anses publie ce jour ses conclusions sur les risques présentés par les insecticides à base de substances néonicotinoïdes pour les abeilles et les autres pollinisateurs.
- L’Agence rappelle qu’en l’absence de mesures de gestion adaptées, l’utilisation des néonicotinoïdes entraîne de sévères effets négatifs sur les espèces pollinisatrices.
- Elle souligne la pertinence du moratoire européen décidé en 2013.
- Elle indique par ailleurs qu’il existe toujours un manque de connaissances concernant l’impact de ces produits sur les abeilles et autres pollinisateurs.
Dans ses conclusions, l’Agence identifie tout d’abord des usages pour lesquels les risques pour les abeilles domestiques, les bourdons et les abeilles sauvages sont considérés comme faibles, sous réserve du respect de certaines conditions d’utilisation.
L’Agence souligne également qu’il subsiste une forte incertitude concernant certains usages, en particulier le traitement des semences pour les céréales d’hiver ou en pulvérisation sur vergers et vignes.
Dans l’attente des résultats des travaux en cours au niveau européen, l’Agence préconise le renforcement des conditions d’utilisation pour tous les usages pour lesquels subsiste une incertitude importante ; elle recommande également de ne pas semer de culture attractive pour les polinisateurs à la suite d’une culture traitée par des néonicotinoïdes.
ANSES - 2016-01-12
Remise du rapport de l’ANSES sur les effets des néonicotinoïdes qui propose d’étendre le moratoire existant à l’enrobage des semences des céréales d’hiver par ces produits
MEDDE - 2016-01-12
Dans la même rubrique
-
Actu - Espaces verts - Ambroisie - Les collectivités doivent organiser la lutte
-
Doc - Espaces verts - Un accès inégal aux espaces verts dans les grands centres urbains
-
Actu - Espaces verts - Première sélection du programme des Rendez-vous aux jardins, sur le thème « Jardins de pierres, pierres de jardins »
-
Actu - Espaces verts - 22e édition des Rendez-vous aux jardins : Jardins de pierres - pierres de jardins
-
Actu - Espaces verts - Les arbres en ville : pourquoi il n’y a pas que le nombre qui compte