Politique de la ville

Actu - France périphérique : le trompe-l’oeil de la densité

Article ID.CiTé du 30/05/2017


La densité de population est à la géographie humaine ce que l’apesanteur est à la physique. Si on ne la prend pas en compte, on ne comprend pas ce que l’on observe. Cette notion est pourtant négligée par la plupart des commentateurs. Résultat : le poids des territoires reculés et faiblement peuplés est survalorisé. Pour le comprendre, il faut réaliser un exercice en trois cartes. (…)


L’exemple des revenus - commenté dans cet article - peut être reproduit pour d’autres domaines comme le vote, la répartition par âge, etc. La carte de France est trompeuse car elle regroupe des territoires de densité sans rapport. Elle donne une visibilité considérable à des territoires très peu habités, alors que la population se concentre autour des grandes villes dans des quartiers très denses. Du coup, l’analyse met l’accent sur l’aspect "périphérique" des phénomènes sociaux alors que l’essentiel se joue là où le nombre compte, dans les grandes agglomérations. Pour affiner le raisonnement, il faut ensuite observer les différences qui existent entre les grandes aires urbaines qui, en fonction de leur histoire économique et sociale, ont vu s’établir plus ou moins loin du centre les différentes catégories sociales
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