Les gens du voyage apparaissent généralement dans l’actualité médiatique à-propos de conflits sur des stationnements. L’usage des aires d’accueils - ces dispositifs payants sur lesquels ils doivent garer leurs caravanes, quand ils existent, est aussi une thématique récurrente. Ces litiges donnent l’impression d’une communauté étrangère : les gens du voyage sont pourtant de nationalité française.
La situation politique, celle d’une minorité sociale, des gens du voyage découle en partie du racisme au XXᵉ siècle, dont l’anti-tsiganisme est une des formes récurrentes. Mais le racisme n’est pas la seule raison. Le nomadisme questionne les structures de l’État, et notamment les registres d’action vis-à-vis des travailleurs pauvres, qui sont formulés dès le XIXᵉ siècle.
La façon dont sont traités les gens du voyage nous dirait-elle quelque chose de la manière dont est appréhendé l’ensemble des travailleurs itinérants ou temporaires pauvres ?
Au sommaire
- Un bon citoyen épargne et accède à la propriété
- Oubliés des plans de relance
- Un rejet du nomadisme par l’État-nation ?
- Mépris de classe ?
Source >> The Conversation
La situation politique, celle d’une minorité sociale, des gens du voyage découle en partie du racisme au XXᵉ siècle, dont l’anti-tsiganisme est une des formes récurrentes. Mais le racisme n’est pas la seule raison. Le nomadisme questionne les structures de l’État, et notamment les registres d’action vis-à-vis des travailleurs pauvres, qui sont formulés dès le XIXᵉ siècle.
La façon dont sont traités les gens du voyage nous dirait-elle quelque chose de la manière dont est appréhendé l’ensemble des travailleurs itinérants ou temporaires pauvres ?
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- Un bon citoyen épargne et accède à la propriété
- Oubliés des plans de relance
- Un rejet du nomadisme par l’État-nation ?
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