Leurs tonnes à eau sont énormes. Tantôt décriés quand elles transportent un lisier odorant, les immenses réservoirs des agriculteurs français ont trouvé un nouvel usage inattendu cet été. Alors que les forêts françaises étaient ravagées par les flammes, des dizaines et des dizaines de paysans ont quitté leurs champs pour s’approcher du feu et ravitailler les pompiers en eau. Imaginez un peu : quand elles transportent 18.000 litres, voire 25.000 litres d’eau, les tonnes des agriculteurs affichent des capacités trois à quatre fois supérieures à celle d’un canadair. Colossal.
La spontanéité avec laquelle les paysans ont déferlé en Gironde, dans le Jura, en Anjou, à Brocéliande ou dans le Finistère a été partout saluée. Au point que certains maires ont suggéré de les indemniser pour compenser la consommation de carburant, sans que la proposition ne fasse l’unanimité. Dans le Finistère, un élu du conseil départemental veut aller plus loin. Il vient d’écrire au préfet pour demander la mise en place d’une « réserve » d’agriculteurs capables de venir en aide aux soldats du feu.
Des dispositifs existent déjà, notamment depuis la loi de modernisation de Sécurité civile de 2004 qui protège les intervenants.
Problème : ces outils sont trop peu utilisés. « Les mairies peuvent activer leur réserve communale de Sécurité civile comme elles le font parfois lors des tempêtes ou des inondations. C’est assez développé dans le milieu rural. Mais pas toujours à jour…
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La spontanéité avec laquelle les paysans ont déferlé en Gironde, dans le Jura, en Anjou, à Brocéliande ou dans le Finistère a été partout saluée. Au point que certains maires ont suggéré de les indemniser pour compenser la consommation de carburant, sans que la proposition ne fasse l’unanimité. Dans le Finistère, un élu du conseil départemental veut aller plus loin. Il vient d’écrire au préfet pour demander la mise en place d’une « réserve » d’agriculteurs capables de venir en aide aux soldats du feu.
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Problème : ces outils sont trop peu utilisés. « Les mairies peuvent activer leur réserve communale de Sécurité civile comme elles le font parfois lors des tempêtes ou des inondations. C’est assez développé dans le milieu rural. Mais pas toujours à jour…
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