Face à une saison 2025 déjà marquée par une forte sécheresse et des incendies précoces, le Gouvernement renforce son action contre les feux de forêts, en s’appuyant sur une organisation éprouvée et une doctrine opérationnelle centrée sur l’anticipation et la rapidité d’intervention.
Cette stratégie repose notamment sur la prévention, l’amélioration de la culture du risque et la cartographie fine des zones vulnérables, appuyée par la « Météo des forêts ».
Le Plan national d’adaptation au changement climatique structure ces efforts, avec une attention particulière portée au débroussaillement, à l’éducation du public, et à l’encadrement des comportements à risque.
La réponse opérationnelle pour 2025 mobilise des moyens tant aériens que terrestres : 39 aéronefs spécialisés, dont 11 Canadairs et 10 hélicoptères, ainsi que plus de 3 500 sapeurs-pompiers mobilisables à travers 51 colonnes de renfort.
Des moyens sont prépositionnés dans les zones à haut risque, et les armées apportent leur appui via le protocole HEPHAISTOS. Le 4e régiment d’instruction et d’intervention de la sécurité civile (RIISC) vient renforcer cette capacité. Cette coordination civilo-militaire s’est déjà montrée efficace lors de plusieurs feux majeurs survenus début juillet, dont celui des Pennes-Mirabeau, le plus destructeur depuis 2022.
Malgré la maîtrise relative de la saison 2024, marquée par une baisse significative des surfaces brûlées, la situation de 2025 montre une aggravation préoccupante, avec 5 900 feux et 7 600 hectares déjà détruits au 1er juillet.
Cette tendance alarme les autorités, qui poursuivent l'effort de modernisation engagé en 2022, notamment avec l’achat de quatre Canadairs neufs et le soutien à la filière française des bombardiers d’eau. L’État affirme ainsi sa volonté d’inscrire l’action contre les feux dans le long terme, en conjuguant anticipation, résilience territoriale et innovation industrielle.
Conseil des ministres du 11 juillet 2025
Protection civile : la France et la Grèce renforcent leur coopération
Source - Ministère de l'intérieur
Cette stratégie repose notamment sur la prévention, l’amélioration de la culture du risque et la cartographie fine des zones vulnérables, appuyée par la « Météo des forêts ».
Le Plan national d’adaptation au changement climatique structure ces efforts, avec une attention particulière portée au débroussaillement, à l’éducation du public, et à l’encadrement des comportements à risque.
La réponse opérationnelle pour 2025 mobilise des moyens tant aériens que terrestres : 39 aéronefs spécialisés, dont 11 Canadairs et 10 hélicoptères, ainsi que plus de 3 500 sapeurs-pompiers mobilisables à travers 51 colonnes de renfort.
Des moyens sont prépositionnés dans les zones à haut risque, et les armées apportent leur appui via le protocole HEPHAISTOS. Le 4e régiment d’instruction et d’intervention de la sécurité civile (RIISC) vient renforcer cette capacité. Cette coordination civilo-militaire s’est déjà montrée efficace lors de plusieurs feux majeurs survenus début juillet, dont celui des Pennes-Mirabeau, le plus destructeur depuis 2022.
Malgré la maîtrise relative de la saison 2024, marquée par une baisse significative des surfaces brûlées, la situation de 2025 montre une aggravation préoccupante, avec 5 900 feux et 7 600 hectares déjà détruits au 1er juillet.
Cette tendance alarme les autorités, qui poursuivent l'effort de modernisation engagé en 2022, notamment avec l’achat de quatre Canadairs neufs et le soutien à la filière française des bombardiers d’eau. L’État affirme ainsi sa volonté d’inscrire l’action contre les feux dans le long terme, en conjuguant anticipation, résilience territoriale et innovation industrielle.
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Source - Ministère de l'intérieur