
À la fin du 1er semestre 2021, l’augmentation sur un an de l’indice de prix des dépenses communales hors frais financiers est sensiblement supérieure à celle de l’inflation hors tabac.
L’indice de prix des dépenses communales mesure l’inflation qui s’applique aux budgets des mairies en prenant en compte les spécificités de la dépense publique communale.
C’est avec un rythme en accélération (+ 1,12 % enregistré sur un an, et + 0,81 % en retenant la version charges financières comprises) et presque trois fois supérieur à l’inflation supportée par les consommateurs (soit + 0,42 %) que les communes doivent composer à la fin du premier semestre 2021. Cela se vérifie quelle que soit la strate démographique observée, l’effet étant d’autant plus marqué que la taille démographique des communes est faible.
Sur longue période (de 2010 à 2020), les évolutions du panier du maire mesurées hors charges financières demeurent également supérieures à l’inflation supportée par les ménages, mais les écarts sont un peu plus resserrés ; en moyenne annuelle, l’écart atteint 0,4 point (respectivement + 1,30 % et + 0,90 %). C’est dire les effets de la crise sanitaire et de la crise économique qui en a découlé sur le coût des dépenses communales.
L’indice de prix des dépenses communales enregistre en effet une accélération nette par rapport à l’inflation.
Malgré le gel du point d’indice de la fonction publique et la baisse continue des taux d’intérêt depuis plusieurs années, la plupart des indices Insee qui s’appliquent connaissent des évolutions orientées à la hausse.
C’est d’autant plus vrai sur la période la plus récente observée et nul doute que cela devrait se poursuivre dans les mois à venir, la reprise économique se traduisant depuis l’été 2021 par des augmentations de prix marquées dans certains secteurs et en particulier s’agissant du prix de l’énergie.
Cette situation est à surveiller : il ne faudrait pas qu’elle réduise l’impact de l’effort budgétaire engagé en matière d’investissement ; ou plus spécifiquement, qu’elle vienne amputer l’accompagnement de la relance (en provoquant, couplée à des difficultés d’approvisionnement, des reports voire des arrêts des chantiers) et remettre en cause la qualité des services publics assurés par l’échelon local.
AMF>> Note complète
L’indice de prix des dépenses communales mesure l’inflation qui s’applique aux budgets des mairies en prenant en compte les spécificités de la dépense publique communale.
C’est avec un rythme en accélération (+ 1,12 % enregistré sur un an, et + 0,81 % en retenant la version charges financières comprises) et presque trois fois supérieur à l’inflation supportée par les consommateurs (soit + 0,42 %) que les communes doivent composer à la fin du premier semestre 2021. Cela se vérifie quelle que soit la strate démographique observée, l’effet étant d’autant plus marqué que la taille démographique des communes est faible.
Sur longue période (de 2010 à 2020), les évolutions du panier du maire mesurées hors charges financières demeurent également supérieures à l’inflation supportée par les ménages, mais les écarts sont un peu plus resserrés ; en moyenne annuelle, l’écart atteint 0,4 point (respectivement + 1,30 % et + 0,90 %). C’est dire les effets de la crise sanitaire et de la crise économique qui en a découlé sur le coût des dépenses communales.
L’indice de prix des dépenses communales enregistre en effet une accélération nette par rapport à l’inflation.
Malgré le gel du point d’indice de la fonction publique et la baisse continue des taux d’intérêt depuis plusieurs années, la plupart des indices Insee qui s’appliquent connaissent des évolutions orientées à la hausse.
C’est d’autant plus vrai sur la période la plus récente observée et nul doute que cela devrait se poursuivre dans les mois à venir, la reprise économique se traduisant depuis l’été 2021 par des augmentations de prix marquées dans certains secteurs et en particulier s’agissant du prix de l’énergie.
Cette situation est à surveiller : il ne faudrait pas qu’elle réduise l’impact de l’effort budgétaire engagé en matière d’investissement ; ou plus spécifiquement, qu’elle vienne amputer l’accompagnement de la relance (en provoquant, couplée à des difficultés d’approvisionnement, des reports voire des arrêts des chantiers) et remettre en cause la qualité des services publics assurés par l’échelon local.
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