C’est une guerre de l’ombre, agressive qui se joue sous nos yeux, et dont nous ne percevons que peu de choses. Depuis l’invasion russe en Ukraine, en février 2022, et le renforcement des liens entre Vladimir Poutine et Xi Jinping, Russie et Chine font front commun pour déstabiliser les grandes puissances occidentales.
La France, 7ème puissance mondiale et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, est une cible évidente. L’hexagone fait donc face à une guerre de l’ombre qui vise à concurrencer ses intérêts en ciblant, prioritairement, parlementaires et élus locaux eux-mêmes.
Exceptionnellement, la DGSI a accepté de recevoir Public Sénat dans le cadre du documentaire « Ingérences étrangères, des élus pris pour cibles ». Le service de renseignement intérieur, sous couvert d’anonymat, a accepté de détailler sa lutte contre ce phénomène, qu’elle juge, en plein essor. « L’état global de la menace ne va pas nécessairement en s’améliorant « souffle la DGSI. « On est passés d’une situation normale où tous les Etats défendaient leurs intérêts d’une façon plus ou moins loyale, à une situation de confrontation entre puissances. Donc, la menace est plus importante, et le risque plus grand. »
Au sommaire
- Viser les parlementaires, c’est viser la France
- « Ingérence politique »
- Des sénateurs, au cœur d’un hacking mondial
- Six parlementaires français espionnés par la Chine
- Frilosité du gouvernement français
- « Silence des agneaux »
- « On lavera notre linge sale en famille »
- Ingérences locales
- Une élection russe à « l’atmosphère apaisée »
- Un « véritable procès de Moscou »
- « Il faut que les Français aient conscience du rôle parfois détourné d’un conflit à l’étranger »
- Plans de sensibilisation de la DGSI
Public Sénat - Analyse complète
La France, 7ème puissance mondiale et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, est une cible évidente. L’hexagone fait donc face à une guerre de l’ombre qui vise à concurrencer ses intérêts en ciblant, prioritairement, parlementaires et élus locaux eux-mêmes.
Exceptionnellement, la DGSI a accepté de recevoir Public Sénat dans le cadre du documentaire « Ingérences étrangères, des élus pris pour cibles ». Le service de renseignement intérieur, sous couvert d’anonymat, a accepté de détailler sa lutte contre ce phénomène, qu’elle juge, en plein essor. « L’état global de la menace ne va pas nécessairement en s’améliorant « souffle la DGSI. « On est passés d’une situation normale où tous les Etats défendaient leurs intérêts d’une façon plus ou moins loyale, à une situation de confrontation entre puissances. Donc, la menace est plus importante, et le risque plus grand. »
Au sommaire
- Viser les parlementaires, c’est viser la France
- « Ingérence politique »
- Des sénateurs, au cœur d’un hacking mondial
- Six parlementaires français espionnés par la Chine
- Frilosité du gouvernement français
- « Silence des agneaux »
- « On lavera notre linge sale en famille »
- Ingérences locales
- Une élection russe à « l’atmosphère apaisée »
- Un « véritable procès de Moscou »
- « Il faut que les Français aient conscience du rôle parfois détourné d’un conflit à l’étranger »
- Plans de sensibilisation de la DGSI
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