Que font les ménages multipropriétaires de logements en bord de mer ? À partir du cas languedocien, Cécile Coudrin, Valérie Lavaud-Letilleul et Isabelle Berry-Chikhaoui montrent les investissements affectifs et financiers attachés aux usages touristiques et résidentiels du logement littoral .
En cinq ans, les logements littoraux ont vu leur prix augmenter de 35,1 % en moyenne contre 25,4 % sur le reste du territoire. Or, dans un contexte littoral contraint et saturé, les dynamiques des marchés immobiliers reposent moins sur la production de logements neufs par les promoteurs ou les investisseurs financiers que sur le réinvestissement par les propriétaires du stock de logement existant. Une des caractéristiques de ce stock est la part importante de logements possédés par des multipropriétaires, en particulier dans les stations balnéaires.
Le littoral languedocien, objet de cet article, ne fait pas exception : en 2019, à Palavas-les-Flots et à La Grande-Motte, plus de 70 % des logements sont possédés par des multipropriétaires, soit l’équivalent de la commune de Paris (68 %) (Cerema 2019).
Cet article explore le rapport au logement, les parcours de vie et les trajectoires des logements de multipropriétaires occupant un de leurs biens, de façon temporaire ou permanente, sur le littoral languedocien.
Au sommaire :
- S’ancrer dans une localité littorale : trois trajectoires de logement pour trois parcours de multipropriétaires
- Investir et s’investir : le double investissement affectif et financier dans le logement littoral
- Faire alterner les usages dans une stratégie multilogements : la plasticité du logement littoral
Métropolitiques - Article complet
En cinq ans, les logements littoraux ont vu leur prix augmenter de 35,1 % en moyenne contre 25,4 % sur le reste du territoire. Or, dans un contexte littoral contraint et saturé, les dynamiques des marchés immobiliers reposent moins sur la production de logements neufs par les promoteurs ou les investisseurs financiers que sur le réinvestissement par les propriétaires du stock de logement existant. Une des caractéristiques de ce stock est la part importante de logements possédés par des multipropriétaires, en particulier dans les stations balnéaires.
Le littoral languedocien, objet de cet article, ne fait pas exception : en 2019, à Palavas-les-Flots et à La Grande-Motte, plus de 70 % des logements sont possédés par des multipropriétaires, soit l’équivalent de la commune de Paris (68 %) (Cerema 2019).
Cet article explore le rapport au logement, les parcours de vie et les trajectoires des logements de multipropriétaires occupant un de leurs biens, de façon temporaire ou permanente, sur le littoral languedocien.
Au sommaire :
- S’ancrer dans une localité littorale : trois trajectoires de logement pour trois parcours de multipropriétaires
- Investir et s’investir : le double investissement affectif et financier dans le logement littoral
- Faire alterner les usages dans une stratégie multilogements : la plasticité du logement littoral
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