Le ministère de la Transition écologique dédie l’édition 2021 de la journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe à la prévention des feux de forêt et de végétation. Créée en 1989 par l’Assemblée générale des Nations unies, cette journée vise à rappeler l’importance de réduire la vulnérabilité de nos territoires, dans le contexte de changement climatique.
Chaque année, les feux de forêts et de végétation ont des conséquences dramatiques sur les êtres humains et la nature, aussi bien la faune que la flore, et des impacts considérables sur les biens matériels.
Ce risque dit naturel est en fait largement anthropique : 90 % des feux de forêt sont d’origine humaine et la moitié est due à une imprudence. Aussi la prévention de ce risque passe notamment par la diffusion des bonnes pratiques pour limiter les imprudences donnant lieu à un départ de feu et limiter la capacité de propagation du feu. La lutte contre les feux est également un élément clef de la réponse à ce risque.
Cet été, les incendies de forêt extrêmes qui ont frappé l'hémisphère nord ont été à l'origine d'émissions de carbone records, selon le service Copernicus de surveillance de l'atmosphère (Cams).
- Le mois de juillet a établi un nouveau record d'émissions liées aux feux de forêt, avec 1 258,8 mégatonnes (Mt) de CO2 libérées.
- Le mois d’août a encore dépassé ce record avec 1 384,6 Mt de CO2 dégagées.
En France, les zones les plus touchées par les incendies sont des réservoirs de biodiversité d’une grande richesse, mis en danger tous les étés. En moyenne sur les 40 dernières années, 4 700 feux se déclarent chaque année et génèrent la destruction de 24 000 hectares de forêt. L’été 2021 a été marqué par un feu particulièrement dévastateur dans la réserve naturelle de La Londe-les-Maures. Classé parmi les 10 plus grands feux recensés en Méditerranée dans les 50 dernières années, cet incendie a détruit 6832 hectares, soit la moitié des surfaces brûlées en France métropolitaine à ce jour en 2021, et plus de la moitié de la réserve naturelle nationale de la Plaine de Maures.
Le dérèglement climatique risque encore d’accroître le danger puisque les sécheresses seront plus intenses et les jours de canicule plus nombreux. La végétation, fragilisée, est alors plus sujette à prendre feu à la moindre étincelle.
MTE >> Communiqué complet
Journée dédiée à la prévention des feux de forêt et de végétation
S'inscrire
Chaque année, les feux de forêts et de végétation ont des conséquences dramatiques sur les êtres humains et la nature, aussi bien la faune que la flore, et des impacts considérables sur les biens matériels.
Ce risque dit naturel est en fait largement anthropique : 90 % des feux de forêt sont d’origine humaine et la moitié est due à une imprudence. Aussi la prévention de ce risque passe notamment par la diffusion des bonnes pratiques pour limiter les imprudences donnant lieu à un départ de feu et limiter la capacité de propagation du feu. La lutte contre les feux est également un élément clef de la réponse à ce risque.
Cet été, les incendies de forêt extrêmes qui ont frappé l'hémisphère nord ont été à l'origine d'émissions de carbone records, selon le service Copernicus de surveillance de l'atmosphère (Cams).
- Le mois de juillet a établi un nouveau record d'émissions liées aux feux de forêt, avec 1 258,8 mégatonnes (Mt) de CO2 libérées.
- Le mois d’août a encore dépassé ce record avec 1 384,6 Mt de CO2 dégagées.
En France, les zones les plus touchées par les incendies sont des réservoirs de biodiversité d’une grande richesse, mis en danger tous les étés. En moyenne sur les 40 dernières années, 4 700 feux se déclarent chaque année et génèrent la destruction de 24 000 hectares de forêt. L’été 2021 a été marqué par un feu particulièrement dévastateur dans la réserve naturelle de La Londe-les-Maures. Classé parmi les 10 plus grands feux recensés en Méditerranée dans les 50 dernières années, cet incendie a détruit 6832 hectares, soit la moitié des surfaces brûlées en France métropolitaine à ce jour en 2021, et plus de la moitié de la réserve naturelle nationale de la Plaine de Maures.
Le dérèglement climatique risque encore d’accroître le danger puisque les sécheresses seront plus intenses et les jours de canicule plus nombreux. La végétation, fragilisée, est alors plus sujette à prendre feu à la moindre étincelle.
MTE >> Communiqué complet
Journée dédiée à la prévention des feux de forêt et de végétation
S'inscrire