Les comptes publics sont dans une situation de gravité qui met en péril l’économie et la souveraineté du pays. A 110,6% du PIB, la dette publique atteint des niveaux inédits.
Le Président de l’AMF, David Lisnard, a rappelé que la dégradation des finances publiques vient essentiellement de l’Etat et des comptes sociaux. La dette des collectivités ne porte que sur de l’investissement et elle est au même niveau que 1995, à 8% du PIB, contrairement à celles de l’Etat et de la Sécurité sociale qui se sont envolées.
Parallèlement, depuis 2010, l’Etat a déjà ponctionné 71 milliards d’euros sur les dotations du bloc communal, ce qui d’une part réduit leurs possibilités d’action, d’autre part n’a pas amélioré les comptes publics, bien au contraire.
L’AMF estime que les mesures proposées, qui consistent à ponctionner encore davantage les collectivités à hauteur de 2,5 milliards d’euros en 2024, et accroître leur mise sous tutelle d’un Etat pourtant surendetté, seront inefficaces voire contreproductives….
Source AMF
Un Haut conseil des finances publiques, dans l’attente d’un travail en commun
Carole DELGA, présidente de Régions de France, a exprimé la forte solidarité des collectivités territoriales avec les objectifs nationaux du plein emploi, de souveraineté, d’éducation, de mobilités décarbonées et de transition écologique. Elle a également rappelé le bilan de bonne gestion publique qui caractérise les comptes publics des collectivités locales : équilibre des comptes locaux, stabilité de la dette locale et régionale entre 8% et 9% du PIB national depuis les années 80. Cette bonne gestion a été maintenue alors même qu’elles ont subi les effets du coût de nouvelles normes et de décisions de création de charges supplémentaires par les gouvernements successifs.
Source Régions de France
Finances locales : l’Etat ne peut continuer à faire la sourde oreille
L’Association des Petites Villes de France (APVF) a pris connaissance de la réunion du Haut Conseil des Finances Publiques Locales à laquelle elle n’était pas conviée, comme d’autres associations d’élus locaux.
L’APVF déplore que des discussions impactant l’ensemble des collectivités soient prises en chambre, dans un semblant de concertation à la représentativité imparfaite. Si la situation des finances publiques est sérieuse, elle nécessite d’autant plus un diagnostic partagé.
L’APVF réaffirme une fois encore un constat clair : les collectivités territoriales ne sont nullement responsables des déficits publics. L’Etat, depuis 2017, a souverainement décidé de s’amputer de ses ressources, avec près d’une soixantaine de milliards d’euros de recettes fiscales en moins...
L’APVF souligne par ailleurs que si un certain nombre de dépenses des collectivités augmente, c’est en grande partie pour combler le désengagement de l’Etat...Sur un nombre toujours plus important de questions, les collectivités territoriales doivent intervenir pour combler les carences de l’Etat.
L’APVF rappelle enfin qu’en dépit de la perte progressive de leur autonomie financière et fiscale, les comptes des collectivités territoriales sont bien tenus. Cela ne s’est pas fait sans sacrifices...Pourtant, des investissements massifs dans la transition écologique sont nécessaires, et risquent de coûter ultérieurement beaucoup plus cher s’ils devaient être reportés.
L’APVF interpelle donc le Président de la République et le gouvernement : les collectivités territoriales sont arrivées à l’os...
Communiqué complet de l’APVF
Le Président de l’AMF, David Lisnard, a rappelé que la dégradation des finances publiques vient essentiellement de l’Etat et des comptes sociaux. La dette des collectivités ne porte que sur de l’investissement et elle est au même niveau que 1995, à 8% du PIB, contrairement à celles de l’Etat et de la Sécurité sociale qui se sont envolées.
Parallèlement, depuis 2010, l’Etat a déjà ponctionné 71 milliards d’euros sur les dotations du bloc communal, ce qui d’une part réduit leurs possibilités d’action, d’autre part n’a pas amélioré les comptes publics, bien au contraire.
L’AMF estime que les mesures proposées, qui consistent à ponctionner encore davantage les collectivités à hauteur de 2,5 milliards d’euros en 2024, et accroître leur mise sous tutelle d’un Etat pourtant surendetté, seront inefficaces voire contreproductives….
Source AMF
Un Haut conseil des finances publiques, dans l’attente d’un travail en commun
Carole DELGA, présidente de Régions de France, a exprimé la forte solidarité des collectivités territoriales avec les objectifs nationaux du plein emploi, de souveraineté, d’éducation, de mobilités décarbonées et de transition écologique. Elle a également rappelé le bilan de bonne gestion publique qui caractérise les comptes publics des collectivités locales : équilibre des comptes locaux, stabilité de la dette locale et régionale entre 8% et 9% du PIB national depuis les années 80. Cette bonne gestion a été maintenue alors même qu’elles ont subi les effets du coût de nouvelles normes et de décisions de création de charges supplémentaires par les gouvernements successifs.
Source Régions de France
Finances locales : l’Etat ne peut continuer à faire la sourde oreille
L’Association des Petites Villes de France (APVF) a pris connaissance de la réunion du Haut Conseil des Finances Publiques Locales à laquelle elle n’était pas conviée, comme d’autres associations d’élus locaux.
L’APVF déplore que des discussions impactant l’ensemble des collectivités soient prises en chambre, dans un semblant de concertation à la représentativité imparfaite. Si la situation des finances publiques est sérieuse, elle nécessite d’autant plus un diagnostic partagé.
L’APVF réaffirme une fois encore un constat clair : les collectivités territoriales ne sont nullement responsables des déficits publics. L’Etat, depuis 2017, a souverainement décidé de s’amputer de ses ressources, avec près d’une soixantaine de milliards d’euros de recettes fiscales en moins...
L’APVF souligne par ailleurs que si un certain nombre de dépenses des collectivités augmente, c’est en grande partie pour combler le désengagement de l’Etat...Sur un nombre toujours plus important de questions, les collectivités territoriales doivent intervenir pour combler les carences de l’Etat.
L’APVF rappelle enfin qu’en dépit de la perte progressive de leur autonomie financière et fiscale, les comptes des collectivités territoriales sont bien tenus. Cela ne s’est pas fait sans sacrifices...Pourtant, des investissements massifs dans la transition écologique sont nécessaires, et risquent de coûter ultérieurement beaucoup plus cher s’ils devaient être reportés.
L’APVF interpelle donc le Président de la République et le gouvernement : les collectivités territoriales sont arrivées à l’os...
Communiqué complet de l’APVF