
46 % des habitants des quartiers les plus pauvres jugent leur environnement dégradé, 2,3 fois plus souvent que les habitants des quartiers voisins. Ils sont aussi deux fois plus nombreux à se plaindre du bruit.
Conditions de vie territoires logement quartiers en difficulté conditions de vie, santé
Les inégalités en matière de cadre de vie sont au cœur des inégalités dites «environnementales». Dans ce domaine, les quartiers les plus pauvres se distinguent très nettement, si l’on en croit l’enquête «Cadre de vie et sécurité» de l’Insee (données 2018).
Les 1 500 quartiers dits «prioritaires» de la politique de la ville (et que nous qualifions de «quartiers pauvres») regroupent cinq millions d’habitants, soit un peu moins de 8 % de la population. On en parle beaucoup pour le niveau du chômage ou de l’insécurité, mais leurs habitants se plaignent aussi de vivre dans un cadre peu agréable.
Au sommaire
La première forme d’inégalité environnementale est le cadre de vie global.
La deuxième forme d’inégalité environnementale est liée à la pollution.
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Plusieurs facteurs très complexes s’entremêlent pour expliquer ces inégalités dites «environnementales».
- Une grande partie des cités, bâties dans les années 1970, étaient alors à la pointe de la modernité, même s’il est vrai que nombre d’entre elles ont été construites là où le foncier était très peu cher, en périphérie, près des grandes routes.
- Certaines infrastructures vieillissent et les propriétaires - des sociétés HLM dans l’immense majorité des cas - n’investissent pas assez pour les moderniser. L’environnement qu’elles offrent ne correspond plus aux aspirations d’une grande partie des Français : le pavillon et son jardin.
Observatoire des inégalités >> Note complète
Conditions de vie territoires logement quartiers en difficulté conditions de vie, santé
Les inégalités en matière de cadre de vie sont au cœur des inégalités dites «environnementales». Dans ce domaine, les quartiers les plus pauvres se distinguent très nettement, si l’on en croit l’enquête «Cadre de vie et sécurité» de l’Insee (données 2018).
Les 1 500 quartiers dits «prioritaires» de la politique de la ville (et que nous qualifions de «quartiers pauvres») regroupent cinq millions d’habitants, soit un peu moins de 8 % de la population. On en parle beaucoup pour le niveau du chômage ou de l’insécurité, mais leurs habitants se plaignent aussi de vivre dans un cadre peu agréable.
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La première forme d’inégalité environnementale est le cadre de vie global.
La deuxième forme d’inégalité environnementale est liée à la pollution.
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Plusieurs facteurs très complexes s’entremêlent pour expliquer ces inégalités dites «environnementales».
- Une grande partie des cités, bâties dans les années 1970, étaient alors à la pointe de la modernité, même s’il est vrai que nombre d’entre elles ont été construites là où le foncier était très peu cher, en périphérie, près des grandes routes.
- Certaines infrastructures vieillissent et les propriétaires - des sociétés HLM dans l’immense majorité des cas - n’investissent pas assez pour les moderniser. L’environnement qu’elles offrent ne correspond plus aux aspirations d’une grande partie des Français : le pavillon et son jardin.
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