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Actu - La compréhension et l’accessibilité de l’écriture inclusive en question

Article ID.CiTé du 06/03/2023



Deux plaques, dans les couloirs de la mairie de Paris, rendent hommage aux présidents du Conseil de Paris et aux conseillers de Paris ayant effectué plus de vingt-cinq ans de mandat. Elles sont rédigées en écriture inclusive, « Président.e.s », « Conseiller.e.s ».

Pour certains élus de l’opposition et pour l’Association francophonie avenir (Afrav), qui combat pour la défense de la langue française, il s’agit là d’un « saccage » du patrimoine et de la langue du pays.

L’Association, qui dénonce le militantisme de la majorité municipale et « un langage imprononçable », a déposé plainte en mars 2022 contre la mairie de Paris. L’audience a eu lieu le 21 février 2023 et le jugement devrait intervenir le 16 mars prochain.


L’article 2 de la Constitution  indique que « la langue de la République est le français » et la loi Toubon de 1994  impose son usage dans les services et établissements publics de l'État. En 2021, la circulaire Blanquer n’a proscrit l'écriture inclusive qu’à l’école.

La langue française n’a pas de définition juridique, indique Me Jean Martinez, avocat au barreau de Marseille, interrogé par 
le magazine Marianne .

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