La fécondité dite « conjoncturelle » a atteint 1,59 enfant par femme en France métropolitaine en 2024 selon l’Insee, en baisse par rapport à l’année précédente. Elle se situe à son niveau du milieu des années 1990 (1,66 en 1994). Depuis le milieu des années 2010, la diminution est sensible, sans que l’on puisse en tirer une conclusion sur l’avenir. La France est historiquement un pays inquiet de sa fécondité, alors qu’il figure parmi ceux où elle est la plus élevée en Europe. La peur de l’extinction démographique est très médiatisée.
Les pays où la fécondité est la plus élevée (la France, mais aussi la Suède ou le Royaume-Uni par exemple) sont ceux où les rôles entre les femmes et les hommes se sont rééquilibrés et où les normes traditionnelles de la famille (les femmes doivent s’arrêter de travailler pour élever leurs enfants) sont les moins prégnantes. La politique familiale ne joue pas un rôle majeur en matière de fécondité à long terme : elle ne fait qu’accompagner ce processus.
Sommaire
L’indicateur le plus pertinent : la descendance finale
Nous n'avons pas "besoin" de 2,1 enfants par femme pour stabiliser la population
Source – COMPAS
Les pays où la fécondité est la plus élevée (la France, mais aussi la Suède ou le Royaume-Uni par exemple) sont ceux où les rôles entre les femmes et les hommes se sont rééquilibrés et où les normes traditionnelles de la famille (les femmes doivent s’arrêter de travailler pour élever leurs enfants) sont les moins prégnantes. La politique familiale ne joue pas un rôle majeur en matière de fécondité à long terme : elle ne fait qu’accompagner ce processus.
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