Après le succès de la métaphore de la "fracture territoriale", et celui de la "France périphérique", les résultats des élections régionales viennent relancer la machine à "géographiser" le débat politique.
D’un côté, le constat d’une progression continue du vote protestataire et de la défiance vis-à-vis de la classe politique est indubitable. De l’autre, la crise sociale et économique perdure et semble signer l’épuisement d’un modèle de croissance tirant peu ou prou l’ensemble de la société.
Entre les deux, la géographie vient fournir le facteur explicatif manquant. (…) Mais on ne peut pas pour autant en déduire une relation de causalité…
RP - Les Echos - 2016-01-05