Quelle est la menace d’un attentat perpétré, selon l’euphémisme employé par les spécialistes, avec des moyens "non conventionnels" ? Ce risque d’attentat avec des "armes chimiques ou bactériologiques", le premier ministre Manuel Valls ne s’en est pas caché jeudi 19 novembre, dans son discours devant l’Assemblée nationale sur la prolongation de l’état d’urgence :
"Il ne faut aujourd’hui rien exclure. Je le dis bien sûr avec toutes les précautions qui s’imposent mais nous savons et nous l’avons à l’esprit. Il peut y avoir aussi le risque d’armes chimiques ou bactériologiques", a-t-il dit devant un hémicycle quasi comble…
RP - Le Monde.fr - 2015-11-20