La France a récemment été secouée par des troubles urbains, amenant la question de l'autorité au premier plan dans le débat politique. La "parentalité" est souvent pointée du doigt comme facteur contributif à ces désordres.
Une étude de l'Inspection générale de l'administration révèle que 30% des émeutiers condamnés étaient mineurs, dont 40% âgés de 13 à 15 ans. Cette situation a ravivé les critiques sur la "démission des parents". Face à cela, le ministère de la Justice a précisé que les parents peuvent être poursuivis pour manquement grave à leurs obligations, risquant jusqu'à deux ans de prison et 30 000 euros d'amende.
La loi a été modifiée pour inclure une circonstance aggravante en cas de délaissement des jeunes. Des mesures comme des travaux d'intérêt général, stages de responsabilité parentale, suppression des allocations ou expulsion de logements sociaux sont envisagées.
Cet accent mis sur la "bonne parentalité" soulève des questions sur les pressions exercées sur les parents, en particulier les plus modestes.
Au sommaire :
- Privilégier une approche collective de la question éducative
- Une conception hypertrophiée de la capacité d’agir des parents
- Les risques de stigmatisation des familles
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Une étude de l'Inspection générale de l'administration révèle que 30% des émeutiers condamnés étaient mineurs, dont 40% âgés de 13 à 15 ans. Cette situation a ravivé les critiques sur la "démission des parents". Face à cela, le ministère de la Justice a précisé que les parents peuvent être poursuivis pour manquement grave à leurs obligations, risquant jusqu'à deux ans de prison et 30 000 euros d'amende.
La loi a été modifiée pour inclure une circonstance aggravante en cas de délaissement des jeunes. Des mesures comme des travaux d'intérêt général, stages de responsabilité parentale, suppression des allocations ou expulsion de logements sociaux sont envisagées.
Cet accent mis sur la "bonne parentalité" soulève des questions sur les pressions exercées sur les parents, en particulier les plus modestes.
Au sommaire :
- Privilégier une approche collective de la question éducative
- Une conception hypertrophiée de la capacité d’agir des parents
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