51 millions de personnes, soit près de 80 % de la population, habitent en ville, selon les données 2020 de l’Insee. Le processus d’urbanisation s’est considérablement ralenti depuis la fin des années 1960 et il est à l’arrêt depuis dix ans. La population française continue à progresser, mais se développe autant en ville qu’à la campagne.
Pour essayer de mieux comprendre le phénomène d’urbanisation et la place de la ville, l’Insee a construit le concept d’« aires urbaines ». Elles permettent de mesurer la dépendance à la ville, en considérant les personnes qui vivent à un endroit mais travaillent dans une zone urbaine. Avec cet outil, 95 % de la population vit dans un territoire sous influence des villes. Hormis quelques lieux reculés, le mode de vie « urbain » (parfois très éloigné des centres-villes) est devenu quasi hégémonique.
Les villes ont des fonctions différentes suivant qu’elles appartiennent à la banlieue d’une ville plus grande ou sont isolées. À l’avenir, l’une des questions centrales sera de savoir si l’habitat va se densifier ou continuer à s’étendre, avec comme conséquence la destruction d’espaces naturels (notamment l’artificialisation des sols) et le développement de l’usage de l’automobile.
Etude complète
Pour essayer de mieux comprendre le phénomène d’urbanisation et la place de la ville, l’Insee a construit le concept d’« aires urbaines ». Elles permettent de mesurer la dépendance à la ville, en considérant les personnes qui vivent à un endroit mais travaillent dans une zone urbaine. Avec cet outil, 95 % de la population vit dans un territoire sous influence des villes. Hormis quelques lieux reculés, le mode de vie « urbain » (parfois très éloigné des centres-villes) est devenu quasi hégémonique.
Les villes ont des fonctions différentes suivant qu’elles appartiennent à la banlieue d’une ville plus grande ou sont isolées. À l’avenir, l’une des questions centrales sera de savoir si l’habitat va se densifier ou continuer à s’étendre, avec comme conséquence la destruction d’espaces naturels (notamment l’artificialisation des sols) et le développement de l’usage de l’automobile.
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