Eau - Assainissement

Actu - La qualité des masses d’eau révélée par les bioindicateurs : l’appui d’Irstea aux politiques publiques

Article ID.CiTé du 21/04/2016


La Directive-cadre européenne sur l’eau (DCE) demande aux Etats-membres d’établir un diagnostic de l’état des masses d’eau, en tenant compte de nombreux types de dégradations. Pour cela, des outils génériques de surveillance et d’évaluation sont développés afin d’avoir des indicateurs précis.


 A Irstea, les équipes scientifiques interviennent tout au long du circuit : du développement d’indicateurs biologiques (bioindicateurs) au transfert des méthodes vers les opérateurs, en appui aux politiques publiques. Une expertise transversale reconnue : exemple avec les végétaux aquatiques.

Poissons, végétaux aquatiques, invertébrés d'eau douce, algues microscopiques, … 
Le point commun de ces divers organismes ? Tous agissent comme de véritables baromètres de la qualité écologique des écosystèmes aquatiques. Le développement de tels indicateurs biologiques (bioindicateurs) pour évaluer l’état de santé des masses d’eau répond à un réel besoin, réaffirmé avec la mise en œuvre en 2000 de la Directive-cadre européenne sur l’eau (DCE).

Objectif : atteindre, d’ici 2027, le bon état écologique et chimique des masses d’eau (naturelles et artificielles, eaux souterraines, de surface, etc.), mais aussi la protection et la conservation des milieux non dégradés. Pour y parvenir, différentes étapes ont été définies : la DCE entre dans le deuxième cycle (2016-2021).

IRSTEA - 2016-04-18