Les quatre premiers colloques étaient consacrés à l’évaluation socioéconomique des projets de transports (16 septembre 2014 ), à la prise en compte des externalités environnementales (2 avril 2015 ), des effets d’agglomération (22 octobre 2015 ) et enfin à la prise en compte des risque naturels et sanitaires dans le calcul socioéconomique (17 mars 2016 ). Le cinquième colloque s'est tenu le 14 décembre 2016 et était consacré à la sélection des projets d’investissement public. (…)
L’une des questions est de savoir si des programmes tels que le plan Juncker devraient avoir une composante plus marquée sur le capital humain.
Nous pouvons également nous interroger sur les investissements dans la transition écologique qui constituent de très bons candidats pour l’investissement public mais qui posent une série de questions difficiles. Dans ce cas, les externalités sont globales et non nationales ou locales. Le rendement économique se situe à très long terme, les irréversibilités en matière climatique sont certaines, mais difficiles à appréhender, et les incertitudes technologiques sont très fortes. En effet, le développement de nouvelles filières technologiques nous amène à nous interroger sur le choix à effectuer entre des investissements dans les technologies actuelles et un renforcement des investissements dans la recherche pour développer les technologies d’avenir.
Enfin se pose la question de la crédibilité des politiques publiques, notamment par rapport à la trajectoire du prix du carbone. Même si celle-ci a été inscrite dans une loi de programmation, nous savons bien qu’elle dépend d’un certain nombre de vicissitudes impossibles à exclure.
Les différents colloques qui se sont déroulés au cours de quatre journées de 2014 à 2016 sont matière à capitalisation. France Stratégie av publié sur Internet un document synthétique à ce sujet.
France Stratégie- 2017-03-02
L’une des questions est de savoir si des programmes tels que le plan Juncker devraient avoir une composante plus marquée sur le capital humain.
Nous pouvons également nous interroger sur les investissements dans la transition écologique qui constituent de très bons candidats pour l’investissement public mais qui posent une série de questions difficiles. Dans ce cas, les externalités sont globales et non nationales ou locales. Le rendement économique se situe à très long terme, les irréversibilités en matière climatique sont certaines, mais difficiles à appréhender, et les incertitudes technologiques sont très fortes. En effet, le développement de nouvelles filières technologiques nous amène à nous interroger sur le choix à effectuer entre des investissements dans les technologies actuelles et un renforcement des investissements dans la recherche pour développer les technologies d’avenir.
Enfin se pose la question de la crédibilité des politiques publiques, notamment par rapport à la trajectoire du prix du carbone. Même si celle-ci a été inscrite dans une loi de programmation, nous savons bien qu’elle dépend d’un certain nombre de vicissitudes impossibles à exclure.
Les différents colloques qui se sont déroulés au cours de quatre journées de 2014 à 2016 sont matière à capitalisation. France Stratégie av publié sur Internet un document synthétique à ce sujet.
France Stratégie- 2017-03-02