1/ L’image des quartiers dans les médias
L’objectif d’améliorer l’image des quartiers prioritaires, de leurs habitants et des actions qui s’y développent par eux et pour eux, revient à demander que le reflet soit raisonnablement fidèle à la réalité, avec le souci que leurs habitants s’y reconnaissent et que les quartiers soient ressentis, par-delà leur situation, comme participant de la vie urbaine générale et de la communauté nationale.
Les préconisations se déclinent en quatre axes complémentaires:
Former
Intégrer
Donner à voir
Mesurer
2/ Le fonds de participation des habitants
Dans son avis, le CNV rappelle la finalité première de ce dispositif, à savoir "un soutien financier rapide à un projet non programmé". Il s’agit, souligne-il, de "donner un coup de pouce à de petits collectifs d’habitants afin de les inciter à prendre des initiatives, à s’auto-organiser, à apprendre à monter un projet et le présenter, à le réaliser, aussi modeste soit-il". Cela peut aller de l’organisation de fêtes de quartier, à des actions de sécurité routière, de sorties culturelles familiales à des projets liés à l’environnement ou des actions de solidarité…
L’avis insiste sur l’intérêt du FPH et sa pertinence, et préconise que les préfets incitent à son déploiement dans tous les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Les travaux du CNV ont mis au jour la grande disparité de sa mise en œuvre sur le terrain : 40 % des quartiers prioritaires ne seraient pas couverts par un FPH, qui apparait aujourd’hui comme un dispositif largement méconnu des services déconcentrés de l’Etat, des élus, des associations et des habitants.
Afin de lui donner sa pleine mesure, plusieurs préconisations sont formulées, parmi lesquelles :
- Dissocier la gestion financière et le comité d’attribution
- Etablir une charte et règlement intérieur qui spécifient la composition de ces deux instances
- Intégrer annuellement des habitants porteurs de projets l’année précédente aux jurys d’attribution pour donner plus de transparence aux critères d’octroi des fonds
- Faire connaître le fonds et susciter des initiatives, rendre publiques les aides accordées
- Privilégier le soutien aux actions ponctuelles portées par des collectifs d’habitants
3/ Prévention de la (des) radicalisation(s)
Le CNV a identifié quatre axes stratégiques, qu’il estime "incontournables" dans l’élaboration des plans d’actions locaux de prévention de la radicalisation :
- L’éducation des enfants et notamment le respect de l’égalité filles-garçons
- La formation des acteurs de premier rang (travailleurs sociaux des collectivités, animateurs de clubs sportifs, éducateurs, enseignants, élus…)
- Le renforcement des liens entre les parents et les enfants pour un dialogue à renouer
- L’adaptation et le renforcement de la présence sociale "sur le terrain".
Ces axes stratégiques sont déclinés en plusieurs propositions concrètes, comme par exemple : l’occupation de l’espace public ou la lutte contre les violences intrafamiliales…
CGET - 2016-07-19
L’objectif d’améliorer l’image des quartiers prioritaires, de leurs habitants et des actions qui s’y développent par eux et pour eux, revient à demander que le reflet soit raisonnablement fidèle à la réalité, avec le souci que leurs habitants s’y reconnaissent et que les quartiers soient ressentis, par-delà leur situation, comme participant de la vie urbaine générale et de la communauté nationale.
Les préconisations se déclinent en quatre axes complémentaires:
Former
Intégrer
Donner à voir
Mesurer
2/ Le fonds de participation des habitants
Dans son avis, le CNV rappelle la finalité première de ce dispositif, à savoir "un soutien financier rapide à un projet non programmé". Il s’agit, souligne-il, de "donner un coup de pouce à de petits collectifs d’habitants afin de les inciter à prendre des initiatives, à s’auto-organiser, à apprendre à monter un projet et le présenter, à le réaliser, aussi modeste soit-il". Cela peut aller de l’organisation de fêtes de quartier, à des actions de sécurité routière, de sorties culturelles familiales à des projets liés à l’environnement ou des actions de solidarité…
L’avis insiste sur l’intérêt du FPH et sa pertinence, et préconise que les préfets incitent à son déploiement dans tous les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Les travaux du CNV ont mis au jour la grande disparité de sa mise en œuvre sur le terrain : 40 % des quartiers prioritaires ne seraient pas couverts par un FPH, qui apparait aujourd’hui comme un dispositif largement méconnu des services déconcentrés de l’Etat, des élus, des associations et des habitants.
Afin de lui donner sa pleine mesure, plusieurs préconisations sont formulées, parmi lesquelles :
- Dissocier la gestion financière et le comité d’attribution
- Etablir une charte et règlement intérieur qui spécifient la composition de ces deux instances
- Intégrer annuellement des habitants porteurs de projets l’année précédente aux jurys d’attribution pour donner plus de transparence aux critères d’octroi des fonds
- Faire connaître le fonds et susciter des initiatives, rendre publiques les aides accordées
- Privilégier le soutien aux actions ponctuelles portées par des collectifs d’habitants
3/ Prévention de la (des) radicalisation(s)
Le CNV a identifié quatre axes stratégiques, qu’il estime "incontournables" dans l’élaboration des plans d’actions locaux de prévention de la radicalisation :
- L’éducation des enfants et notamment le respect de l’égalité filles-garçons
- La formation des acteurs de premier rang (travailleurs sociaux des collectivités, animateurs de clubs sportifs, éducateurs, enseignants, élus…)
- Le renforcement des liens entre les parents et les enfants pour un dialogue à renouer
- L’adaptation et le renforcement de la présence sociale "sur le terrain".
Ces axes stratégiques sont déclinés en plusieurs propositions concrètes, comme par exemple : l’occupation de l’espace public ou la lutte contre les violences intrafamiliales…
CGET - 2016-07-19