La brochure statistique "Filles et garçons sur le chemin de l’égalité, de l’école à l’enseignement supérieur", éditée par le Ministère de l’Éducation nationale chaque année depuis 2007, permet de mesurer les avancées sur le plan des objectifs de mixité et d’égalité.
On note la présence des filles à tous les étages, voire même une supériorité numérique en certains endroits. Elles accumulent moins de retard scolaire, elles obtiennent de meilleurs résultats scolaires, un diplôme en plus grand nombre. On observerait donc plutôt une inégalitédu côté des garçons qui réussiraient moins bien que les filles à l’école. D’après tous ces éléments, l’égalité semblerait être une affaire réglée pour les filles.
Mais qu’en est-il sur le plan professionnel et salarial ? En effet, si les femmes ont dépassé leurs homologues masculins en termes de niveau d’éducation, si elles obtiennent de meilleurs résultats qu’eux, cela devrait avoir logiquement des conséquences sur leur accès aux différentes catégories socioprofessionnelles et sur leur salaire. Or, cette révolution silencieuse, pour reprendre les termes du sous-titre donné par Christian Baudelot et Roger Establet à la version mise à jour de leur essai "Allez les filles !", ne se retraduit pas en positions socioprofessionnelles.
Bien plus, cette révolution en matière scolaire va de pair avec un conservatisme certain de la structure sociale. Le diplôme des femmes correspond toujours à des niveaux socioprofessionnels moins favorables, relativement aux hommes, et encore moins bien rétribués d’un point de vue salarial.
The Conversation - 2018-07-10
On note la présence des filles à tous les étages, voire même une supériorité numérique en certains endroits. Elles accumulent moins de retard scolaire, elles obtiennent de meilleurs résultats scolaires, un diplôme en plus grand nombre. On observerait donc plutôt une inégalitédu côté des garçons qui réussiraient moins bien que les filles à l’école. D’après tous ces éléments, l’égalité semblerait être une affaire réglée pour les filles.
Mais qu’en est-il sur le plan professionnel et salarial ? En effet, si les femmes ont dépassé leurs homologues masculins en termes de niveau d’éducation, si elles obtiennent de meilleurs résultats qu’eux, cela devrait avoir logiquement des conséquences sur leur accès aux différentes catégories socioprofessionnelles et sur leur salaire. Or, cette révolution silencieuse, pour reprendre les termes du sous-titre donné par Christian Baudelot et Roger Establet à la version mise à jour de leur essai "Allez les filles !", ne se retraduit pas en positions socioprofessionnelles.
Bien plus, cette révolution en matière scolaire va de pair avec un conservatisme certain de la structure sociale. Le diplôme des femmes correspond toujours à des niveaux socioprofessionnels moins favorables, relativement aux hommes, et encore moins bien rétribués d’un point de vue salarial.
The Conversation - 2018-07-10