L’expérimentation « Un chez soi d’abord - Jeunes » (UCSDJ) s’est inspiré des dispositifs « Un logement d’abord » et « De la rue au logement » qui reposent sur la stratégie gouvernementale en matière de lutte contre le sans-abrisme (relire notre article du 08/07/2021 ). Ce dispositif encore en phase d’expérimentation se veut à la fois préventif (en anticipant les cas de sans-abrisme) et curatif (permettre l’accès aux soins et au logement). Il s’adresse plus précisément à la tranche des 18-25 ans atteints de maladies et troubles psychiques par l’accompagnement en amont et en aval de l’acquisition d’un logement, complété par un suivi médico-social poussé. Grâce au profil généraliste des CCAS, ceux-ci ont pu jouer un rôle déterminant au côté du tissu associatif engagé dans ce dispositif mis en place dans chaque métropole.
Le fonctionnement
La démarche s’est révélée être une réussite à Marseille et Paris et a été notamment élargie à Lille, Grenoble, Toulouse depuis 2019, en mettant l’accent sur l’aide aux jeunes publics, avec un budget annuel total de 1,1 million d’euros (750 000 euros pour l’accompagnement médicosocial et 350 000 euros pour l’intermédiation locative), pour 50 places par métropole. L’Etat n’est pas le seul financeur, les collectivités y ont également pris part. Le budget avancé par le département permet notamment le financement d’un plan épargne pour les jeunes sans ressources afin de soutenir leur réinsertion professionnelle.
L’organisation
Concrètement, les métropoles ont créé des groupements de coopération sociale et médico-sociale afin de combiner trois principales compétences : les soins, le suivi social et l’intermédiation locative grâce à une multitude d’acteurs (centres hospitaliers, CCAS, accompagnants sociaux, bailleurs sociaux, etc.). Ces groupements ont vocation à apporter les soins nécessaires pour ensuite franchir la seconde étape que représente l’acquisition d’un logement. Pour ce faire, les équipes dédiées prennent en charge l’intégralité des démarches (visites des logements, signature du bail, travail sur le sens du logement, etc.). Cet accompagnement se poursuit après l’entrée dans le logement à travers des visites hebdomadaires à domicile afin de permettre à ces jeunes de franchir une troisième étape : l’accès au droit (par l’utilisation des sites de la CAF, Améli, etc.).
Quel bilan depuis 2019 ?
Les différentes expérimentations en métropole ont permis de constater une réelle diminution des durées d’hospitalisation et des moments passés dans les diverses structures sociales. Le dispositif a également aidé à améliorer la qualité de vie de ces jeunes, à la fois en tant que locataire mais aussi par leur rétablissement progressif. Depuis le lancement d’UCSDJ, environ 90% des publics accompagnés ont conservé leur logement.
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Le fonctionnement
La démarche s’est révélée être une réussite à Marseille et Paris et a été notamment élargie à Lille, Grenoble, Toulouse depuis 2019, en mettant l’accent sur l’aide aux jeunes publics, avec un budget annuel total de 1,1 million d’euros (750 000 euros pour l’accompagnement médicosocial et 350 000 euros pour l’intermédiation locative), pour 50 places par métropole. L’Etat n’est pas le seul financeur, les collectivités y ont également pris part. Le budget avancé par le département permet notamment le financement d’un plan épargne pour les jeunes sans ressources afin de soutenir leur réinsertion professionnelle.
L’organisation
Concrètement, les métropoles ont créé des groupements de coopération sociale et médico-sociale afin de combiner trois principales compétences : les soins, le suivi social et l’intermédiation locative grâce à une multitude d’acteurs (centres hospitaliers, CCAS, accompagnants sociaux, bailleurs sociaux, etc.). Ces groupements ont vocation à apporter les soins nécessaires pour ensuite franchir la seconde étape que représente l’acquisition d’un logement. Pour ce faire, les équipes dédiées prennent en charge l’intégralité des démarches (visites des logements, signature du bail, travail sur le sens du logement, etc.). Cet accompagnement se poursuit après l’entrée dans le logement à travers des visites hebdomadaires à domicile afin de permettre à ces jeunes de franchir une troisième étape : l’accès au droit (par l’utilisation des sites de la CAF, Améli, etc.).
Quel bilan depuis 2019 ?
Les différentes expérimentations en métropole ont permis de constater une réelle diminution des durées d’hospitalisation et des moments passés dans les diverses structures sociales. Le dispositif a également aidé à améliorer la qualité de vie de ces jeunes, à la fois en tant que locataire mais aussi par leur rétablissement progressif. Depuis le lancement d’UCSDJ, environ 90% des publics accompagnés ont conservé leur logement.
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