Dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), certaines activités sportives sont quasi-absentes, comme le tennis, alors que le football y tient le podium : deux fois plus de licenciés qu’en moyenne nationale. Mais, de manière générale, la pratique sportive licenciée y est nettement moins élevée qu’au niveau national, notamment chez les femmes.
En 2015, seulement 4 % des habitants des QPV étaient licenciés, alors qu’ils représentent 8 % de la population totale de France métropolitaine. À cela s’ajoute un sous-équipement récurrent : 428 quartiers prioritaires (dont 50 situés en outre-mer) ne disposent d’aucun équipement sportif, ce qui accentue les difficultés d’accès aux lieux de pratiques sportives. De leur côté, les acteurs associatifs et institutionnels regrettent une faible valorisation du sport auprès de la population - accrue par une certaine réticence à pratiquer des sports moins populaires - et un manque d’information sur l’offre sportive à sa disposition. Or, si l’activité sportive est source de bien-être (prévention des maladies cardio-vasculaires, par exemple), c’est aussi un vecteur de cohésion sociale et de valeurs éducatives. Et, en outre, un moyen de préparer des jeunes à leur insertion professionnelle.
La dimension sportive des contrats de ville
Intervenant lors de la table ronde sur la place du sport dans la politique de la ville, Sébastien Jallet a pu rappeler que les 435 contrats de ville, en tant que projet de territoire, prennent en compte la dimension sportive. Dans ce cadre, 5,5 millions d’euros ont été versés, en 2017, à des projets sportifs (égalité d’accès à la pratique sportive, encadrement de jeunes délinquants par la discipline sportive…) Il a également indiqué que la mission confiée à Jean-Louis Borloo, pour co-construire la nouvelle feuille de route de la politique de la ville, s’appuie sur dix groupes de travail nationaux, dont l’un porte sur le sport.
Le sport, un levier pour l’emploi
Le fort taux de chômage dans les quartiers prioritaires manifestes l’une des inégalités les plus criantes entre ces quartiers et leur environnement urbain. Le dispositif des emplois francs, actuellement expérimenté, peut notamment bénéficier aux associations qui emploient une personne résidant en QPV. Les associations sportives sont donc concernées, et le levier des emplois sportifs ainsi actionné contribuera à soutenir l’insertion professionnelle dans les quartiers…
CGET - 2018-04-10
En 2015, seulement 4 % des habitants des QPV étaient licenciés, alors qu’ils représentent 8 % de la population totale de France métropolitaine. À cela s’ajoute un sous-équipement récurrent : 428 quartiers prioritaires (dont 50 situés en outre-mer) ne disposent d’aucun équipement sportif, ce qui accentue les difficultés d’accès aux lieux de pratiques sportives. De leur côté, les acteurs associatifs et institutionnels regrettent une faible valorisation du sport auprès de la population - accrue par une certaine réticence à pratiquer des sports moins populaires - et un manque d’information sur l’offre sportive à sa disposition. Or, si l’activité sportive est source de bien-être (prévention des maladies cardio-vasculaires, par exemple), c’est aussi un vecteur de cohésion sociale et de valeurs éducatives. Et, en outre, un moyen de préparer des jeunes à leur insertion professionnelle.
La dimension sportive des contrats de ville
Intervenant lors de la table ronde sur la place du sport dans la politique de la ville, Sébastien Jallet a pu rappeler que les 435 contrats de ville, en tant que projet de territoire, prennent en compte la dimension sportive. Dans ce cadre, 5,5 millions d’euros ont été versés, en 2017, à des projets sportifs (égalité d’accès à la pratique sportive, encadrement de jeunes délinquants par la discipline sportive…) Il a également indiqué que la mission confiée à Jean-Louis Borloo, pour co-construire la nouvelle feuille de route de la politique de la ville, s’appuie sur dix groupes de travail nationaux, dont l’un porte sur le sport.
Le sport, un levier pour l’emploi
Le fort taux de chômage dans les quartiers prioritaires manifestes l’une des inégalités les plus criantes entre ces quartiers et leur environnement urbain. Le dispositif des emplois francs, actuellement expérimenté, peut notamment bénéficier aux associations qui emploient une personne résidant en QPV. Les associations sportives sont donc concernées, et le levier des emplois sportifs ainsi actionné contribuera à soutenir l’insertion professionnelle dans les quartiers…
CGET - 2018-04-10