Culture - Loisirs - Patrimoine

Actu - Les artistes sans droit de cité ? Le cas des villes globales

Article ID.CiTé du 17/03/2017


Tout en participant ou en ayant participé à la revalorisation des espaces centraux, les artistes semblent chassés du centre des villes à cause de la cherté des loyers et sont obligés de s’installer de plus en plus loin du cœur des métropoles. Boris Grésillon examine les dynamiques à l’œuvre dans quatre villes globales : New York, Londres, Tokyo et Paris


Les analystes prennent désormais également en compte le patrimoine historique, la capacité à attirer des flux de "touristes culturels" et, avec la montée en puissance de l’art contemporain, la présence d’un marché de l’art actif et d’un grand salon d’art contemporain pour caractériser la ville globale. Dans les années 2000, le nouveau concept clé, qui va devenir une sorte de mantra des politiques urbaines états-uniennes et européennes, est celui de "classes créatives" et de "villes créatives» (…)

Dans un autre genre, la géographe et économiste critique Ann Markusen publie, au même moment que Florida, plusieurs articles autour du concept de "dividende artistique" (Markusen et King 2003). Elle montre que les artistes sont des acteurs économiques à part entière dont la concentration en ville favorise le développement métropolitain et régional…


Métropolitiques/Boris Grésillon - 2017-02-27