Que peut signifier une politique publique du graffiti ? Dans son ouvrage, Julie Vaslin analyse l’intégration progressive - et parfois contradictoire - du graffiti dans les politiques culturelles de Berlin et Paris, dans les années 2010.
Pendant longtemps, le graffiti est apparu comme un phénomène essentiellement anarchique, une sorte d’« art bâtard des rues mal famées » anonyme, selon le mot de Brassaï.
Au fil du temps et en différents lieux, plusieurs politiques publiques ont cherché à réprimer et contenir ces épanchements anarchiques. Cependant, d’autres solutions ont aussi été avancées ; une variété d’approches du graffiti s’est développée, allant de l’éradication au confinement spatial en passant par diverses formes de médiation avec les graffeurs ainsi que, finalement, de véritables stratégies de cooptation.
Au sommaire :
- Entre effacement et récupération
- Intégrations et lignes de faille
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Pendant longtemps, le graffiti est apparu comme un phénomène essentiellement anarchique, une sorte d’« art bâtard des rues mal famées » anonyme, selon le mot de Brassaï.
Au fil du temps et en différents lieux, plusieurs politiques publiques ont cherché à réprimer et contenir ces épanchements anarchiques. Cependant, d’autres solutions ont aussi été avancées ; une variété d’approches du graffiti s’est développée, allant de l’éradication au confinement spatial en passant par diverses formes de médiation avec les graffeurs ainsi que, finalement, de véritables stratégies de cooptation.
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- Entre effacement et récupération
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