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Funéraire - Cimetière et concessions

Actu - Les cimetières sont aussi des lieux de vie

(Article ID.CiTé/ID.Veille du 26/10/2021 )



Actu - Les cimetières sont aussi des lieux de vie
S’il est évidemment le lieu où l’on inhume les morts, le cimetière est aussi un espace fort ambigu, que chacun investit de significations diverses, sans parvenir toujours à les formuler clairement.
Lieu de tristesse et de douleur, mais également d’édification et d’apprentissage, parc de promenade en ville et musée d’art à ciel ouvert, il n’est pas aisé de définir ce qu’est vraiment un cimetière, au XIXe siècle comme de nos jours.

Une ville dans la ville
Les cimetières, tels qu’ils existent aujourd’hui, sont de création récente. Un 
décret impérial du 23 prairial an XII (12 juin 1804) fixe de nouvelles règles d’inhumation qui s’appliquent toujours, et créent les cimetières contemporains. Ce texte, complété par d’autres plus tardifs, interdit l’inhumation dans les églises, contraint les communes à déplacer leurs lieux de sépultures à l’extérieur des villes, mais ouvre également la possibilité de concéder, à ceux qui en ont les moyens, des emplacements à perpétuité dans le champ de sépulture.

Visiter les morts
Dès le début du XIXe siècle, il apparaît que le cimetière doit devenir un lieu où l’on vient certes visiter « ses » morts, mais où l’on peut aussi rencontrer les « grands hommes » et apprendre d’eux. De lieu de répugnance et d’abandon, le cimetière devient un lieu de promenade ouvert au public.
Cela explique le développement d’un véritable 
« tourisme funéraire » , au cours du siècle, qui se traduit par la publication de nombreux plans et guides, et même par l’édition de cartes postales des tombeaux remarquables.

Entre parc et musée, le cimetière aujourd’hui
Le deuil, qui ponctue chaque existence, conduit quasi-systématiquement au cimetière. Mais nombreux sont également celles et ceux qui y pénètrent sans tristesse. Si la dimension éducative et morale du cimetière, telle qu’elle existait au XIXe siècle, a sans doute disparu, l’attrait des personnalités qui y sont inhumées est, lui, bien réel.
Il est en revanche hors de question de pratiquer un certain nombre d’activités, 
explicitement proscrites  .
Le cimetière n’est donc pas un parc public comme les autres…

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