Le 13 mai 2020, la ville de Paris annonçait la création de 50 kilomètres de pistes cyclables temporaires, destinées à accompagner la sortie du premier confinement.
Dans la lignée d’initiatives qui avaient fleuri dans le monde entier et dans d’autres villes françaises, ces pistes étaient l’instrument central d’une stratégie de report modal des mobilités urbaines inaugurée un mois plus tôt, par la mise en place d’un «Comité vélo» sous l’autorité du préfet d’Île-de-France.
À l’heure des pratiques de «distanciation sociale», et d’une désaffection pour les transports publics, elles ont joué, avec quelques autres aménagements, un rôle crucial dans la redistribution des usages de l’espace public.
Au sommaire
- Un test grandeur nature
- Au tempo de la pandémie
- Le cyclisme, une pratique généralisée
- Les modalités de gouvernance urbaine bouleversées
- Une situation exceptionnelle
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Dans la lignée d’initiatives qui avaient fleuri dans le monde entier et dans d’autres villes françaises, ces pistes étaient l’instrument central d’une stratégie de report modal des mobilités urbaines inaugurée un mois plus tôt, par la mise en place d’un «Comité vélo» sous l’autorité du préfet d’Île-de-France.
À l’heure des pratiques de «distanciation sociale», et d’une désaffection pour les transports publics, elles ont joué, avec quelques autres aménagements, un rôle crucial dans la redistribution des usages de l’espace public.
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- Les modalités de gouvernance urbaine bouleversées
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