Le 5 mars ont été publiés les résultats d’une étude menée par un panel d’experts appartenant à plusieurs organismes scientifiques américains et européens (dont différents scientifiques français) sur les coûts économiques imputables à l’exposition de la population humaine aux perturbateurs endocriniens.
Les coûts estimés par ces scientifiques (plus de 150 milliards d’euros par en Europe) même si certaines incertitudes ne doivent pas être oubliées, sont majeurs et appellent à une accélération de l’action des pouvoirs publics.
La France s’est dotée, en avril 2014, d’une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens. Plusieurs actions sont ainsi menées :
- interdiction du bisphénol A dans les biberons (puis l’ensemble des contenants alimentaires),
- label volontaire pour l’arrêt de l’utilisation du bisphénol A dans les tickets thermiques (tickets de caisse et reçus de cartes bancaires). Une procédure d’interdiction réglementaire au niveau européen a été déposée par la France et est en cours d’instruction à l’agence européenne des produits chimiques,
- arrêt des épandages aériens de produits phytosanitaires à partir de fin 2015,
- arrêt de l’utilisation des produits phytosanitaires dangereux dans les collectivités à partir de fin 2016,
- évaluation de 5 substances par an qui sont suspectées d’être perturbatrices endocriniennes ou qui sont des substituts à des perturbateurs endocriniens,
- campagnes de contrôles dans les objets de grande consommation, notamment dans les jouets.
Présents dans divers produits ou objets d’usage quotidien, tels que détergents, matières plastiques, cosmétiques, textiles, peintures, les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques pouvant interférer avec la régulation hormonale des êtres vivants et toucher la reproduction, la croissance, le développement, le comportement, etc.
MEDDE - 2015-03-06
Les coûts estimés par ces scientifiques (plus de 150 milliards d’euros par en Europe) même si certaines incertitudes ne doivent pas être oubliées, sont majeurs et appellent à une accélération de l’action des pouvoirs publics.
La France s’est dotée, en avril 2014, d’une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens. Plusieurs actions sont ainsi menées :
- interdiction du bisphénol A dans les biberons (puis l’ensemble des contenants alimentaires),
- label volontaire pour l’arrêt de l’utilisation du bisphénol A dans les tickets thermiques (tickets de caisse et reçus de cartes bancaires). Une procédure d’interdiction réglementaire au niveau européen a été déposée par la France et est en cours d’instruction à l’agence européenne des produits chimiques,
- arrêt des épandages aériens de produits phytosanitaires à partir de fin 2015,
- arrêt de l’utilisation des produits phytosanitaires dangereux dans les collectivités à partir de fin 2016,
- évaluation de 5 substances par an qui sont suspectées d’être perturbatrices endocriniennes ou qui sont des substituts à des perturbateurs endocriniens,
- campagnes de contrôles dans les objets de grande consommation, notamment dans les jouets.
Présents dans divers produits ou objets d’usage quotidien, tels que détergents, matières plastiques, cosmétiques, textiles, peintures, les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques pouvant interférer avec la régulation hormonale des êtres vivants et toucher la reproduction, la croissance, le développement, le comportement, etc.
MEDDE - 2015-03-06