
Face au changement climatique et à l’érosion de la biodiversité, la reforestation de vastes espaces apparaît comme une démarche vertueuse, fortement encouragée au niveau international ; reforester permet de stocker du carbone, de restaurer des habitats favorables à la biodiversité forestière et, en milieu urbain, de réduire les canicules estivales et d’apporter de nombreux autres services dits «écosystémiques» aux populations citadines.
Parmi les différentes techniques de boisement et de restauration de forêts, la méthode développée par le botaniste et phytosociologue japonais Akira Miyawaki suscite un réel engouement auprès de nombreuses associations citoyennes et l’intérêt des municipalités.
La «méthode Miyawaki»
La méthode Miyawaki consiste à s’inspirer de la composition naturelle des communautés végétales forestières, et des processus dynamiques spontanés dans les forêts, en réalisant des plantations denses et plurispécifiques de jeunes plants d’essences ligneuses, correspondant aux cortèges floristiques naturellement présents sur ces territoires.
Il s’agit de réaliser une plantation dense, de l’ordre de trois «arbres» (ou plutôt 3 jeunes plants ligneux) d’environ 30 à 60 cm de hauteur par m2 sur une superficie de quelques centaines de m2, cela après une importante préparation du sol - fertilisation organique par fumier, compost, apport de sciure. Il faut ensuite arroser et pailler, puis effectuer des retours réguliers les trois premières années pour le désherbage des adventices et l’arrosage.
Parmi les espèces habituellement plantées dans nos régions à climat tempéré, on trouve tout le cortège des arbres feuillus classiques : les chênes sessile et pédonculé, le hêtre, le charme, les érables sycomore, plane et champêtre, le frêne, les tilleuls à grandes feuilles et à petites feuilles, le merisier, l’alisier torminal, etc. Et aussi des arbustes comme les cornouillers mâle et sanguin, les aubépines monogyne et à deux styles, le troène, le fusain d’Europe, le sureau noir, des rosiers et ronces…
Au bout de trois ans, la plantation est considérée comme autonome, évoluant spontanément pour atteindre, est-il dit, un aspect proche d’une forêt mature au bout de 20 ans, c’est-à-dire cinq à dix plus vite que ne le ferait une forêt «classique».
On le comprend, le but est d’associer un grand nombre d’espèces de diverses essences ligneuses locales en vue de constituer des peuplements denses correspondant à la végétation naturelle potentielle du site. Les espèces et individus les mieux adaptés se maintiendront.
Au sommaire
- Le concept de «végétation naturelle potentielle»
- Un développement quasi exponentiel en France
- La méthode Miyawaki, une des actions de végétalisation urbaine
Source >> The Conversation
Article sous licence Creative Commons
Parmi les différentes techniques de boisement et de restauration de forêts, la méthode développée par le botaniste et phytosociologue japonais Akira Miyawaki suscite un réel engouement auprès de nombreuses associations citoyennes et l’intérêt des municipalités.
La «méthode Miyawaki»
La méthode Miyawaki consiste à s’inspirer de la composition naturelle des communautés végétales forestières, et des processus dynamiques spontanés dans les forêts, en réalisant des plantations denses et plurispécifiques de jeunes plants d’essences ligneuses, correspondant aux cortèges floristiques naturellement présents sur ces territoires.
Il s’agit de réaliser une plantation dense, de l’ordre de trois «arbres» (ou plutôt 3 jeunes plants ligneux) d’environ 30 à 60 cm de hauteur par m2 sur une superficie de quelques centaines de m2, cela après une importante préparation du sol - fertilisation organique par fumier, compost, apport de sciure. Il faut ensuite arroser et pailler, puis effectuer des retours réguliers les trois premières années pour le désherbage des adventices et l’arrosage.
Parmi les espèces habituellement plantées dans nos régions à climat tempéré, on trouve tout le cortège des arbres feuillus classiques : les chênes sessile et pédonculé, le hêtre, le charme, les érables sycomore, plane et champêtre, le frêne, les tilleuls à grandes feuilles et à petites feuilles, le merisier, l’alisier torminal, etc. Et aussi des arbustes comme les cornouillers mâle et sanguin, les aubépines monogyne et à deux styles, le troène, le fusain d’Europe, le sureau noir, des rosiers et ronces…
Au bout de trois ans, la plantation est considérée comme autonome, évoluant spontanément pour atteindre, est-il dit, un aspect proche d’une forêt mature au bout de 20 ans, c’est-à-dire cinq à dix plus vite que ne le ferait une forêt «classique».
On le comprend, le but est d’associer un grand nombre d’espèces de diverses essences ligneuses locales en vue de constituer des peuplements denses correspondant à la végétation naturelle potentielle du site. Les espèces et individus les mieux adaptés se maintiendront.
Au sommaire
- Le concept de «végétation naturelle potentielle»
- Un développement quasi exponentiel en France
- La méthode Miyawaki, une des actions de végétalisation urbaine
Source >> The Conversation
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