Le déploiement du réseau de desserte FttH - hors raccordement - en France est massif comme l'illustrent parfaitement les derniers chiffres de l'Arcep. Il est très majoritairement homogène (architecture, matériels, etc.). Les ressources humaines mobilisées sont généralement bien formées et compétentes. À de rares exceptions près, limitées géographiquement à certains réseaux ou acteurs, la desserte FttH peut mériter la qualification de déploiement industriel.
Ce serait pourtant faire insulte à l'Industrie que de prétendre que les raccordements FttH se feraient également de manière industrielle, vu le nombre élevé "d'incidents". Aucune industrie - pas même celle des télécoms - n'accepterait autant de malfaçons, de dégradations, d'incompétences cumulées en tout point du territoire, en zone d'initiative publique comme privée. Certes, les raccordements se font de manière massive, donc "industrielle", mais la comparaison devrait s'arrêter là.
Or ce que voit le particulier, ce n'est pas le déploiement du réseau de desserte mais uniquement son propre raccordement. Si celui-ci se passe mal et/ou conduit à une dégradation des boitiers de raccordement et/ou des armoires de rue, c'est toute l'image de la filière FttH qui s'en trouve irrémédiablement atteinte.
Peut-on dès lors espérer que les raccordements se fassent un jour à la fois massivement, de manière homogène, avec un minimum de défaut grâce à des ressources humaines formées, suffisamment nombreuses et bien rémunérées ? C'est ce à quoi la filière télécom s'emploie depuis 18 mois pour aboutir aux premières signatures d'un nouveau contrat entre les opérateurs qui construisent l'infrastructure (les OI) et les opérateurs commerciaux qui l'utilisent (les OC).
Ce contrat, appelé mode STOC V2, vise selon ses rédacteurs à :
- améliorer la sécurité et la qualité des interventions,
- renforcer la transparence,
- rééquilibrer les coûts de maintenance
Source >> AVICCA
Mode STOC : la position de l'Arcep
Raccordements FttH : la position de l'ANCT
Mode STOC : la position d'Infranum
Mode STOC : la position de la Banque des Territoires
Ce serait pourtant faire insulte à l'Industrie que de prétendre que les raccordements FttH se feraient également de manière industrielle, vu le nombre élevé "d'incidents". Aucune industrie - pas même celle des télécoms - n'accepterait autant de malfaçons, de dégradations, d'incompétences cumulées en tout point du territoire, en zone d'initiative publique comme privée. Certes, les raccordements se font de manière massive, donc "industrielle", mais la comparaison devrait s'arrêter là.
Or ce que voit le particulier, ce n'est pas le déploiement du réseau de desserte mais uniquement son propre raccordement. Si celui-ci se passe mal et/ou conduit à une dégradation des boitiers de raccordement et/ou des armoires de rue, c'est toute l'image de la filière FttH qui s'en trouve irrémédiablement atteinte.
Peut-on dès lors espérer que les raccordements se fassent un jour à la fois massivement, de manière homogène, avec un minimum de défaut grâce à des ressources humaines formées, suffisamment nombreuses et bien rémunérées ? C'est ce à quoi la filière télécom s'emploie depuis 18 mois pour aboutir aux premières signatures d'un nouveau contrat entre les opérateurs qui construisent l'infrastructure (les OI) et les opérateurs commerciaux qui l'utilisent (les OC).
Ce contrat, appelé mode STOC V2, vise selon ses rédacteurs à :
- améliorer la sécurité et la qualité des interventions,
- renforcer la transparence,
- rééquilibrer les coûts de maintenance
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