L’Etat depuis des années organise la réduction du nombre d’écoles dans le seul but de remplir les objectifs de réduire l’investissement public scolaire. L’Association des maires ruraux de France regrette que cette démarche impacte prioritairement les écoles rurales et en particulier les écoles à classe unique sans prendre en compte la réalité locale.
Ces décisions aujourd’hui mises en œuvre via les "Conventions ruralité", sont déployées progressivement dans les départements depuis janvier 2014 sans avoir pour objectif le respect de la dynamique des projets de territoires et l’engagement des élus. (…)
L’organisation scolaire rurale a le mérite d’avoir une pertinence éprouvée depuis des décennies autour des regroupements pédagogiques intercommunaux dont l’efficacité et la sobriété budgétaire sont reconnues.
La redéfinition d'un périmètre de scolarisation est envisageable dès lors qu’elle vise à améliorer les conditions de scolarité pour les élèves n’impactant pas négativement (temps de transport) leur qualité de vie. Elle ne peut devenir un principe généralisé consistant à fusionner plus avant les regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI), ou concentrer l'offre scolaire dans les pôles urbains.
Les maires ruraux exigent que la réorganisation de l’offre scolaire s’envisage dans le respect du projet de territoire, communautaire ou infra communautaire quand demain les EPCI "XXL" ne permettront plus la proximité exigée par nos concitoyens….
AMRF - 2016-03-24
Ces décisions aujourd’hui mises en œuvre via les "Conventions ruralité", sont déployées progressivement dans les départements depuis janvier 2014 sans avoir pour objectif le respect de la dynamique des projets de territoires et l’engagement des élus. (…)
L’organisation scolaire rurale a le mérite d’avoir une pertinence éprouvée depuis des décennies autour des regroupements pédagogiques intercommunaux dont l’efficacité et la sobriété budgétaire sont reconnues.
La redéfinition d'un périmètre de scolarisation est envisageable dès lors qu’elle vise à améliorer les conditions de scolarité pour les élèves n’impactant pas négativement (temps de transport) leur qualité de vie. Elle ne peut devenir un principe généralisé consistant à fusionner plus avant les regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI), ou concentrer l'offre scolaire dans les pôles urbains.
Les maires ruraux exigent que la réorganisation de l’offre scolaire s’envisage dans le respect du projet de territoire, communautaire ou infra communautaire quand demain les EPCI "XXL" ne permettront plus la proximité exigée par nos concitoyens….
AMRF - 2016-03-24