Le Parlement européen a adopté un nouveau pacte sur la migration et l’asile le 10 avril 2024 après des années de négociations. Ce texte, composé de 1400 pages, doit être mis en place par les États membres d'ici 2026. Il vise principalement à renforcer les contrôles aux frontières extérieures de l'UE, notamment via des accords avec des pays tiers comme la Tunisie, l’Égypte, la Mauritanie et la Turquie, dans le cadre d’une politique d'externalisation du contrôle des migrations.
Le pacte introduit la notion de "pays tiers sûr", permettant le transfert des demandeurs d'asile vers ces pays, et renforce les pratiques de "hotspots" pour filtrer les migrants à leur arrivée dans l'UE. Le règlement "Dublin III", stipulant que la demande d'asile doit être faite dans le premier pays d’entrée dans l'UE, est maintenu, avec des mécanismes de solidarité en cas de surcharge des pays d'accueil.
Malgré ces mesures sécuritaires, le pacte est critiqué pour son manque de garanties en matière de droits fondamentaux et d’accès à l’asile, ainsi que pour l’absence de dispositions sur les sauvetages en mer et l’intégration des migrants. La Fédération des acteurs de la solidarité reste vigilante quant à l'application de ce pacte en France.
Source - FAS
Le pacte introduit la notion de "pays tiers sûr", permettant le transfert des demandeurs d'asile vers ces pays, et renforce les pratiques de "hotspots" pour filtrer les migrants à leur arrivée dans l'UE. Le règlement "Dublin III", stipulant que la demande d'asile doit être faite dans le premier pays d’entrée dans l'UE, est maintenu, avec des mécanismes de solidarité en cas de surcharge des pays d'accueil.
Malgré ces mesures sécuritaires, le pacte est critiqué pour son manque de garanties en matière de droits fondamentaux et d’accès à l’asile, ainsi que pour l’absence de dispositions sur les sauvetages en mer et l’intégration des migrants. La Fédération des acteurs de la solidarité reste vigilante quant à l'application de ce pacte en France.
Source - FAS