Ségolène Royal apporte les précisions suivantes :
1. L’interview à l’Usine Nouvelle a été acceptée il y a plusieurs semaines, bien avant les tragiques événements de la semaine passée.
2. Polémiquer n’a pas lieu d’être car les propos tenus sont conformes à la Loi de transition énergétique, à savoir :
- Le Gouvernement n’oppose pas les énergies les unes aux autres et, pour la première fois de son histoire, la France se dote d’un mix énergétique équilibré.
- L’énergie nucléaire est maintenue dans ce mix, mais sa part diminue pour atteindre 50 % à l’horizon 2025 dans la production d’électricité, avec une large place donnée aux énergies renouvelables.
3. En 2025, l’âge moyen du parc nucléaire sera de 40 ans et serait de 50 ans, en 2035, sous réserve de l’accord de l’ASN (autorité de sûreté nucléaire) sur la prolongation de la durée de vie des centrales.
4. En cohérence avec le maintien d’une part d’énergie nucléaire dans le mix énergétique français, nos entreprises (EDF, AREVA, CEA) travaillent donc, comme je l’ai dit lors du débat à l’Assemblée Nationale, sur les réacteurs futurs qui pourront remplacer, au sein des sites actuels, une partie des réacteurs qui ne pourront plus être prolongés.
5. Il s’agit à la fois de tirer parti des retours d’expérience des réacteurs de troisième génération (EPR, ATMEA) et de travailler sur une quatrième génération de réacteurs consommant beaucoup moins de combustibles et les recyclant, générant des déchets en moindre volume et moins nocifs (démonstrateur ASTRID du CEA)
MEDDE - 2015-01-14
1. L’interview à l’Usine Nouvelle a été acceptée il y a plusieurs semaines, bien avant les tragiques événements de la semaine passée.
2. Polémiquer n’a pas lieu d’être car les propos tenus sont conformes à la Loi de transition énergétique, à savoir :
- Le Gouvernement n’oppose pas les énergies les unes aux autres et, pour la première fois de son histoire, la France se dote d’un mix énergétique équilibré.
- L’énergie nucléaire est maintenue dans ce mix, mais sa part diminue pour atteindre 50 % à l’horizon 2025 dans la production d’électricité, avec une large place donnée aux énergies renouvelables.
3. En 2025, l’âge moyen du parc nucléaire sera de 40 ans et serait de 50 ans, en 2035, sous réserve de l’accord de l’ASN (autorité de sûreté nucléaire) sur la prolongation de la durée de vie des centrales.
4. En cohérence avec le maintien d’une part d’énergie nucléaire dans le mix énergétique français, nos entreprises (EDF, AREVA, CEA) travaillent donc, comme je l’ai dit lors du débat à l’Assemblée Nationale, sur les réacteurs futurs qui pourront remplacer, au sein des sites actuels, une partie des réacteurs qui ne pourront plus être prolongés.
5. Il s’agit à la fois de tirer parti des retours d’expérience des réacteurs de troisième génération (EPR, ATMEA) et de travailler sur une quatrième génération de réacteurs consommant beaucoup moins de combustibles et les recyclant, générant des déchets en moindre volume et moins nocifs (démonstrateur ASTRID du CEA)
MEDDE - 2015-01-14