Les conditions de vie de nos aînés en établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) ont été mises brutalement sur le devant de la scène cette année par le livre Les Fossoyeurs. Dans cet ouvrage, Victor Castanet dénonce les pratiques du groupe Orpéa : « personnes âgées maltraitées, salariés malmenés, acrobaties comptables, argent public dilapidé ».
Après le sursaut engendré par cette enquête, un décret a été adopté le 28 avril 2022 pour accroître la transparence financière dans la gestion de ces établissements, notamment en améliorant la lisibilité des contrats et en clarifiant les modalités de facturation.
Cela suffira-t-il à protéger les résidents d’Ehpad et leurs proches des clauses abusives et des pratiques déloyales ? La question reste en suspens. Car ces dernières années, les choses n’ont guère changé. C’est ce que montre une enquête menée dans près d’un millier de contrôles menés entre 2019 et 2021 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
Plus de la moitié des Ehpad privés à but lucratif présentent au moins une anomalie. Un triste constat similaire à celui déjà établi en 2016 part les mêmes services. Et c’est beaucoup trop !
Au sommaire
Discordance des prix et clauses déséquilibrées
Des prestations inexactes, voire inexistantes
Que faire en cas de problème avec un établissement ?
Le manque de personnel accroît le risque de maltraitance
60 Millions >> Article complet
Après le sursaut engendré par cette enquête, un décret a été adopté le 28 avril 2022 pour accroître la transparence financière dans la gestion de ces établissements, notamment en améliorant la lisibilité des contrats et en clarifiant les modalités de facturation.
Cela suffira-t-il à protéger les résidents d’Ehpad et leurs proches des clauses abusives et des pratiques déloyales ? La question reste en suspens. Car ces dernières années, les choses n’ont guère changé. C’est ce que montre une enquête menée dans près d’un millier de contrôles menés entre 2019 et 2021 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
Plus de la moitié des Ehpad privés à but lucratif présentent au moins une anomalie. Un triste constat similaire à celui déjà établi en 2016 part les mêmes services. Et c’est beaucoup trop !
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Discordance des prix et clauses déséquilibrées
Des prestations inexactes, voire inexistantes
Que faire en cas de problème avec un établissement ?
Le manque de personnel accroît le risque de maltraitance
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